Bientôt il deviendra blond… Tomori : "Je parie avec Bakayoko, je vais devoir me teindre"

Le défenseur des Rossoneri : « C’était un pacte en cas de Scudetto. Ibra à Reggio Emilia a gardé la concentration de tout le monde élevée. Léao notre homme qui a fait la différence »

Il a toujours dans ses yeux la marée humaine des Rossoneri qui a d’abord envahi le terrain de Mapei puis la moitié de Milan. Au coeur l’émotion d’un championnat remporté dès sa deuxième année avec le Diable. Depuis l’abandon de l’équipe nationale anglaise, Fikayo Tomori reparle de Milan avec un enthousiasme contagieux. Et il révèle aussi une belle anecdote : « J’ai parié avec Bakayoko que je me teindrais les cheveux en blond comme lui si on gagnait – a-t-il raconté L’athlétisme -, donc je vais devoir faire ça aussi ».

La passion

Pas le maximum d’originalité, il faut le dire, mais ça fait un certain effet si on pense au type de personne qu’est Fik. Apparence rigoureuse, toujours très sérieuse et appliquée, même si lors des fêtes du Scudetto il était parmi les plus fous. Le défenseur poursuit : « Quand je suis arrivé il y avait le Covid, donc la passion des supporters était quelque chose de difficile à imaginer. J’avais entendu dire par ceux qui jouaient en Italie que c’était de la folie. Cette saison, j’ai pu la vivre pleinement. C’est indescriptible et, comme on dit, il faut le voir, être dedans car il y a tellement de passion, tellement de joie. Je ne l’oublierai jamais ».

Concentration

Ensuite, quelques passages avec une seule dédicace. Sur Maldini : « En mars 2021, alors que j’étais encore en prêt, nous avons parlé de ce que je ressentais, de ce qu’il pensait que je pouvais améliorer. J’étais toujours en prêt, alors qu’il s’intéressait encore à moi, en me disant ce que je pouvais améliorer, c’était, eh bien, il a dit que c’était une toute autre histoire. » Sur Ibra : « Même dans l’intervalle contre Sassuolo, il n’arrêtait pas de dire que ce n’était pas fini. Nous menions 3-0, mais il a dit : ‘Il reste encore 45 minutes. Nous n’avons encore rien fait.’ C’est comme ça depuis six ou sept matchs. A chaque fois qu’on gagnait, il gardait la concentration de tout le monde, il n’arrêtait pas de parler dans le vestiaire, il essayait d’être positif ». Et enfin sur Leao : « À l’entraînement, on ne penserait pas qu’il est aussi électrique qu’en match. Il aime plaisanter, dribble beaucoup, vous dépasse une fois et veut revenir vers vous. Mais quand il s’agit de jouer, c’est crucial pour l’équipe. C’est depuis que je suis arrivé que je lui dis : ‘Tu ne sais pas à quel point tu es bon’. Parce que cela montre qu’il a tout. Il est rapide, il est fort, il peut dribbler, il peut frapper la tête, il est grand. Il a tout. Il était définitivement notre homme de différence et il méritait le titre de meilleur joueur de la saison pour la Serie A ».



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