LELa ville de Trévise pleure la mort prématurée de Fard à paupières Frezzahistorien de l’art et membre de la Commission municipale pour l’égalité des chances, décédé hier 3 novembre à l’âge de 50 ans après une courageuse bataille contre le lymphome. Son décès laisse un vide incombable dans la communauté de Tréviseoù Frezza était connue et appréciée non seulement pour son engagement politique et culturel, mais surtout pour son extraordinaire force d’esprit et son désir contagieux de vivre, même face à la maladie.
Ombretta Frezza, les adieux qui émeut Trévise
Ombretta Frezza était une âme profondément enracinée dans le tissu social et culturel de Trévise. Sa passion pour l’art l’a amenée à participer activement à des expositions et à des initiatives, soutenant avec enthousiasme les artistes émergents. L’art, pour elle, ce n’était pas qu’un métier, mais une raison de vivreun moteur qui l’a poussée jusqu’à son dernier souffle.
Sa présence à l’Arte Fiera Dolomiti de Longarone, peu avant sa mort, témoigne de son dévouement sans faille. Diplômé de Cà Foscariavec d’excellentes notes en Conservation du Patrimoine Culturel, spécialisation en Histoire de l’Art Contemporain, s’est immédiatement impliquée dans le commissariat d’expositions, en particulier dans la recherche historico-artistique, orientant son champ d’intérêt vers le XIXe siècle et la première moitié du XXe siècle. Il a collaboré avec la Biennale d’Art de Venise en 2019. Il a écrit des essais critiques, des articles pour des revues et des présentations de romans d’écrivains trévisois.
La lutte contre le « connard mou »
Mais c’est son combat contre un lymphome, diagnostiqué au printemps 2023, qui a révélé la véritable grandeur de cette femme. Avec un courage et une sincérité désarmante, il a choisi de partager son voyage avec d’autres via les réseaux sociauxtransformant son journal personnel en un message d’espoir et de résilience. Dans un message daté du 22 octobre, il parlait à son « petit connard » – comme elle l’appelait elle-même avec un mélange d’ironie et de défi – le pressant de partir et de la laisser vivre sa vie. Ses paroles, pleines d’une force vitale incroyable, témoignent de sa détermination à ne pas baisser les bras face à la maladie. «Bye, connard, essaye de partir sans faire d’histoiresfais ton bilan et oublie-moi, malheureusement je ne pourrai jamais le faire pour toi, mais avec le temps ta mémoire sera moins douloureuse, car au final tu n’es qu’un accident. »
La bataille racontée dans un livre
Enfin le printemps est le livre dans lequel Ombretta Frezza parle de ce qu’elle définit elle-même comme «l’une des périodes les plus complexes et les plus étranges de mon existence», c’est-à-dire les mois qui ont accompagné la découverte et qui ont suivi la coexistence forcée avec le lymphome non hodgkinien. L’envie de parler de ces mois de cohabitation avec le locataire inconfortable l’a amenée à réfléchir sur plusieurs aspects de l’existence, en premier lieu le sien. Enfin le printemps Il s’agit donc d’un voyage dans les abysses, raconté avec sincérité, ironie et laissant transparaître les sentiments les plus divers : de l’excitation de vaincre la maladie, à la peur, jusqu’aux moments de joie que l’on peut ressentir même lorsqu’on est malade.
Qui était Ombretta Frezza pour les amis
Ces paroles, écrites avec le cœur, ont profondément touché ceux qui l’ont connue et ont inspiré beaucoup de personnes à ne pas perdre espoir, même dans les moments les plus difficiles. Mon ami Davide Acamporaconseillère municipale, se souvient d’elle comme d’une femme joyeuse, toujours entourée d’amis qui la considéraient comme un modèle à suivre. «Tu nous as appris qu’il faut profiter pleinement de la vie, des choses simples, en la savourant jour après jour – écrit Acampora dans un touchant message d’adieu publié sur Treviso Today – Grâce à ta gaieté et à ton désir de vivre, tu as toujours été apprécié et entouré de nombreux amis qui ont vu en toi un exemple à suivre. Tu n’as jamais perdu courage, faire face à de gros problèmes avec le sourire et se battre comme un guerrier. Merci pour vos conseils toujours prêts, pour les rires et pour les mille expériences que nous avons vécues ensemble. Merci pour le temps passé ensemble. Un temps précieux. Tu étais une véritable amie, une sœur. En ce moment, je ressens une grande tristesse et une grande douleur. »
Un grand vide, mais sa force d’esprit vivra éternellement
Le maire Mario Conte a, à son tour, exprimé ses condoléances, se souvenant de Frezza comme d’une femme passionnée par l’art et impliquée dans la vie sociale de la ville : « Une femme que j’ai eu l’occasion de connaître et d’apprécier. pour son amour de l’art, pour sa participation constante aux initiatives culturelles et sociales de la villepour son engagement dans la défense de la beauté », a déclaré le maire. Le décès d’Ombretta Frezza attriste beaucoup Trévise. Mais tout le monde s’accorde à dire que sa mémoire, sa passion pour l’art, son engagement social et son extraordinaire courage vivra, inspirant tous ceux qui ont eu la chance de la connaître.
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