Bert de Beilen se rend chaque jour à Amsterdam pour vendre du café

Chaque jour de la semaine, le réveil de Bert Arends (61 ans) de Beileen sonne à 5h15. À sept heures et demie, il monte dans le train pour Amsterdam pour vendre du café au Vondelpark grâce à son astuce de café mobile. La raison pour laquelle nous sommes allés jusqu’à Amsterdam est simple : « Il y a beaucoup de travail ici », explique Bert.

Juste avant le coronavirus, Bert a commencé à vendre du café au Vondelpark. Cela s’est si bien passé qu’il ne s’est jamais arrêté.

Avec son billet heures creuses, il voyage en première classe jusqu’à Amsterdam Central, où il prend le bus pour Houthavens. Il y a un entrepôt où sont conservés tous ses produits de café. Dans l’entrepôt, il prépare son camion de café qu’il conduit à travers la ville jusqu’au Vondelpark.

Les premières personnes attendent déjà Bert au Vondelpark. Il est là tous les jours vers 11h30, et ils le savent exactement. « Je chéris ce phénomène », déclare une dame qui reçoit régulièrement une tasse de café de Bert lorsqu’elle se promène dans le Vondelpark avec son petit-enfant. « Cela permet davantage d’interactions les uns avec les autres, pendant que tout le monde se croise. »

Le contact avec les clients est ce que Bert aime tant dans son travail. « Le barista est toujours populaire », dit-il. « Quand je veux partir, les gens frappent toujours à ma fenêtre pour me demander si je suis toujours ouvert. Ils pensent que je peux préparer un café n’importe quand et n’importe où. Mais cela demande un peu plus de temps et d’efforts. »

Les différences entre les habitants d’Amsterdam et les habitants de Drenthe ? « Eh bien, les gens de Drenthe trouvent toujours le café un peu cher », dit Bert en riant. « Et si un Amstellodamois commande du café et veut du lait de vache, il dit : je veux un cappuccino avec du lait ordinaire. À Drenthe, il va de soi que votre cappuccino contient du lait de vache. »

Après une journée entière à boire du café, Bert remballe tout en fin d’après-midi. « J’essaie toujours de prendre le premier train après les heures creuses, afin de pouvoir rentrer chez moi à l’heure. La NS ne coopère pas toujours avec cela. Mais si j’y parviens, je suis toujours heureux d’être à Beilen. »



ttn-fr-41