Par Johannes Malinowski
Le ciel était couvert, mais le Maifeld brillait. Musique, bonne humeur, ambiance de festival : enfin encore Lollapalooza !
Des milliers de personnes, pour la plupart des jeunes, ont afflué sur les terrains olympiques à partir de midi samedi, dont beaucoup portaient du maquillage à paillettes. Le festival de musique a eu lieu pour la dernière fois en 2019, mais a ensuite dû s’arrêter pendant deux ans en raison de la pandémie. Raison de la date de fin septembre cette année : la trêve internationale du football. « Le stade olympique n’était pas libre auparavant », a déclaré une porte-parole.
Le plus grand groupe dès le début : Le DJ berlinois Alle Farben (37 ans, bourgeois Frans Zimmer, « Please tell Rosie »). Dès midi, il a enflammé le public devant la Perry’s Stage du stade olympique pendant deux heures.
Les deux autres grandes scènes se trouvent à gauche et à droite du clocher du Maifeld. Il y était encore plus vide en début d’après-midi que les années précédentes, et la grande prairie ne se remplissait qu’en cours d’après-midi. Lorsque le groupe alternatif de Cassel Milky Chance (« Stolen Dance ») est monté sur scène à 15h45, l’ambiance était la même que les années précédentes. Berlin n’a pas oublié Lolla !
La différence avec les festivals passés : La sixième édition était moins internationale cette année.
Exception : le rappeur américain Machine Gun Kelly (32 ans, de son vrai nom Colson Baker, « My Ex’s Best Friend »). Le musicien de Cleveland (Ohio) livre quelque chose entre le rock universitaire, le hard hip hop et la pop mélodique. Plus tard, les rockers pop de Cologne Annenmay Kantereit (« Pocahontas ») se sont produits.
Le DJ d’Osnabrück Robin Schulz (35 ans, « Show me Love ») et le groupe de rock de Chemnitz Kraftklub (« coups en l’air ») ont terminé la première journée Lolla vers 23 heures.
L’organisateur n’a pas voulu révéler le nombre de billets vendus pour samedi. Le dimanche, ça continue à partir de 11h. Temps forts : le rappeur Casper, les Fantastischen Vier et enfin le combo dancehall berlinois Seeed. Des billets à 94 euros sont encore disponibles sur place.