Benfica, tout facile à Bruges : ils gagnent 2-0 et s’assurent les quarts de finale

D’abord un penalty transformé par Joao Mario pour une faute d’Hendry sur Gonçalo Ramos, puis en finale une erreur de Meijer ouvre la voie au doublé de David Neres

Il n’avait pas marqué cinq buts en trois ans avec le maillot de l’Inter, s’arrêtant à quatre. Au lieu de cela, il l’a fait avec son Benfica, uniquement dans cette édition de la Ligue des champions. Pourquoi aussi sur ce succès du portugais il y a la signature de Joao Mario, froid de onze mètres pour aborder le match aller des huitièmes de finale à Bruges. En finale c’est Neres, profitant d’une erreur de la défense, qui hypothèque le passage de la manche. Débuts amers dans la plus haute compétition européenne pour l’entraîneur belge Scott Parker : il n’a pas payé la décision de jouer sans rôle central de référence en attaque. Mention honorable, cependant, pour Davide Massa et ses assistants, protagonistes d’une mise en scène propre et sans faille.

Équilibre

Avec Jutglà pas dans des conditions optimales, Parker choisit de déployer Lang au centre de l’attaque, gardant également Yaremchuk sur le banc. Schmidt se concentre sur l’habituel attaquant Ramos, le trident est complété par Rafa Silva et Aursnes. C’est l’avant-centre portugais qui s’est immédiatement rendu dangereux à la 3′ minute d’une tête dans l’axe de la surface, que Mignolet a pourtant neutralisé sans effort. Bruges a répondu en nature et l’a fait avec Buchanan, parfaitement amorcé par le lancement de Mechele; son tir d’un angle serré a trouvé Vlachodimos en alerte. Pendant une vingtaine de minutes, les Belges ont dominé le terrain, sans pouvoir transformer la possession en occasions. Celles-ci ont été créées par Benfica en seconde partie de fraction, d’abord sur une reprise de volée d’Aursnes (24e) puis sur Antonio Silva d’une tête quelques minutes plus tard, sans faire mouche dans les deux situations. Dans le schéma parfait d’une demi-heure sur un coup franc du trocart, Joao Mario boulet pour Rafa Silva qui termine de l’extérieur en frappant le poteau. L’ailier se fait toujours de la place dans la surface et tire au premier poteau à la 34e minute, Mignolet garde à nouveau une belle garde et dévie en corner. En fin de première mi-temps, Bruges prendrait l’avantage : Odoi prend l’avantage sur le coup franc de Lang, Mechele est sur la trajectoire et passe devant le gardien adverse, mais Meli est exceptionnel en reconnaissant une position de hors-jeu au moment de la servir, confirmé par la salle du Var .

La seconde mi-temps

La deuxième mi-temps a commencé avec un but très similaire pour les Portugais, Grimaldo mettant son genou à quelques mètres. Cependant, c’était le prélude à l’avantage des visiteurs, qui est venu d’un penalty. Hendry, un ancien de Cremonese, s’endort sur un ballon perdu dans la surface où Ramos bondit devant lui : le contact est fautif et inévitable, Massa n’hésite pas à attribuer le penalty correctement. Joao Mario surgit du point de penalty, s’affirmant comme une certitude même si Mignolet touche et le ballon entre avec l’aide de la barre transversale (51e). Les rythmes baissent et c’est une évolution que ni Schmidt n’aime malgré le score, ni Parker qui veut le match nul. Les entraîneurs changent en même temps, après vingt minutes : Neres et Guedes entrent à Benfica pour Rafa Silva et Ramos, Nielsen entre à Bruges à la place d’Odoi. En réalité, peu de changements, surtout pour l’excellente application du Portugais dans la phase défensive, notamment sur le pressing et sur le retour des ailiers où les doublages sont précis et ponctuels. Ainsi Buchanan, le plus actif de son équipe, est désamorcé et Lang est contraint de parcourir tout le front offensif, parfois même s’abaissant beaucoup et perdant par conséquent en imprévisibilité, pour une manœuvre brugeoise jamais fluide. La course ne semble pas destinée à d’autres émotions, mais pour les Belges, les choses se compliquent encore. Aursnes suggère du trocart vers Neres, pris entre Mechele et Meijer; ce dernier rate le contrôle et le Brésilien remercie, allant sans encombre signer le doublé (88′). Da Luz peut donc préparer la fête, les quarts de finale sont déjà en vue.



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