Beaucoup de sécurité au tribunal de La Haye, ‘les dommages causés à La Fille à la perle s’élèvent à environ 2000 euros’


ProcèsDeux des trois militants belges pour le climat qui ont peint le tableau de renommée mondiale au Mauritshuis à La Haye jeudi dernier La fille à la perle tenté de salir, sont aujourd’hui devant le juge de la vitesse à La Haye. Le préjudice qu’ils ont causé est, selon l’un des avocats, d’environ 2000 euros.

Aujourd’hui, il s’agit de l’activiste bien connu Wouter Mouton (45 ans) et de l’homme qui a filmé l’action au Mauritshuis, Pieter G. (42 ans).

,,Je l’avoue complètement», confie Wouter Mouton au début de l’affaire. ,, J’ai montré un T-shirt avec un message. C’était ma propre idée, j’en assume l’entière responsabilité. Pieter G. est plus prudent : ,,j’y étais, mais je n’ai pas participé à ce dont on m’accuse ici. Je viens de l’enregistrer. Je voulais faire un film sur l’action de deux militants.

Il y a beaucoup de sécurité au tribunal de La Haye parce que d’autres militants ont lancé un appel sur les réseaux sociaux pour soutenir les « compagnons d’armes » arrêtés. La mère de Pieter G. est également à l’intérieur, mais en est séparée. Eux, ainsi que l’avocat de Pieter G., disent qu’il n’était là que pour filmer et qu’il ne savait pas que quoi que ce soit allait être endommagé. D’ailleurs, le préjudice, selon l’avocat de Pieter G., n’est « que » d’environ 2000 euros. La peinture n’a pas été endommagée, elle est sous verre. Un panneau arrière, la vitre et un morceau du cadre étaient légèrement abîmés.

Le troisième suspect ne veut pas

La détention provisoire du troisième suspect, l’homme de 45 ans originaire de Dendermonde, a été prolongé hier. Il refuse de comparaître devant le juge expéditif, mais affrontera désormais le juge de police vendredi. L’espoir du troisième militant était qu’il ne serait confronté à une chambre multiple (avec trois juges) qu’à un stade ultérieur, car il estime que son cas est «complexe». Son opinion est qu’il ne s’agissait pas d’un cas de vandalisme, mais d’une manifestation. Les militants affirment qu’ils savaient qu’il y avait du verre devant le tableau mondialement connu et que l’œuvre ne pouvait pas être endommagée.

Deux des trois militants pour le climat (45, 45 et 42 ans) se sont collés au verre qui pend devant le tableau et au mur à côté de la toile jeudi dernier. Le troisième a filmé la scène. De la soupe a également été versée sur le manifestant qui s’est collé au verre. Avec cela, les hommes ont tenté d’attirer l’attention sur le climat avec le slogan : « Qu’est-ce que ça fait quand quelque chose de beau est détruit devant vos yeux ? » Pendant le salissage, les militants portaient des T-shirts du groupe d’action britannique Arrêtez simplement le pétrole.




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