Par Stephen Peter
Tous contre un : lors de la séance spéciale du conseil de district, le bourgmestre du milieu, Stephan von Dassel (55 ans, Verts), a été complètement défoncé pendant une heure. A l’exception de l’AfD, toutes les factions ont réclamé sa démission !
La décision finale ne sera prise que le 8 septembre. Mais même von Dassel admet: « Je soupçonne que ma désélection peut difficilement être empêchée. »
Il s’est exprimé en début de débat, défendant son contact avec un demandeur d’emploi débouté – qui réclamait trois mois de salaire (plus de 18 000 euros), ce que le maire n’a pas clairement refusé. Son SMS à l’homme était « très trompeur ».
Selon von Dassel, il a porté atteinte à la réputation de son parti et à la confiance dans sa propre conduite des affaires. Mais : « Je peux dire en toute bonne conscience que je ne voulais et ne veux encore que le meilleur pour le district. » Il n’était pas question de démission immédiate.
Mais ses propos ne sont pas bien passés. Sebastian Pieper (CDU) von Dassel l’a accusé « d’agir avec des demi-vérités ». Sven Diedrich (à gauche) : « C’est unique qu’un maire de district essaie d’acheter ensemble ses meilleurs collaborateurs. »
Même avec l’indignation des Verts. Chef de groupe Lela Sisauri : « Son comportement contredit les valeurs vertes fondamentales et la compréhension démocratique de mon parti. » Susanne Fischer (SPD) : « M. von Dassel a commis un franchissement de frontière inacceptable. »
La veille de la réunion du BVV, le chef de la mairie a écrit aux députés Verts de Mitte. Il y demandait « pardon à tous ceux qui souffrent des conséquences de cette action irréfléchie ».