Baton doit protéger les boas : « La violence contre les forces de l’ordre augmente »


Les boas de Breda sortiront à nouveau avec une matraque dès le prochain carnaval. Une batte en caoutchouc d’une trentaine de centimètres fera alors partie de l’équipement standard d’une grande partie des forces de l’ordre. Lundi, une autorisation nationale a été accordée pour la réintroduction de cette arme après sa confiscation plus tôt en 2017. « Les incidents de violence contre les boas augmentent, je n’exclus donc pas l’utilisation de gaz poivré à l’avenir », déclare le conseiller Eddie Förster de la sécurité.

Förster dit qu’il a mal au ventre chaque fois qu’il voit la longue liste de problèmes après un week-end dans sa ville. D’autant plus qu’au moins un incident de violence est toujours dirigé contre un boa. Le conseiller est donc heureux de pouvoir à nouveau armer les forces de l’ordre.

« Bien sûr, vous préféreriez qu’un bâton ne soit pas nécessaire », dit-il. « Mais le nombre d’incidents violents contre les boas ne fait qu’augmenter. Et ils sont régulièrement blessés. Je veux protéger notre personnel et avec une matraque, les boas ont la possibilité de se défendre. »

«Je suis vraiment choqué par le nombre d’incidents», poursuit Förster. « Donc le plus tôt sera le mieux. Nous n’avons pas encore de date exacte, mais pendant le carnaval, les boas de Breda se promèneront certainement avec une matraque. »

« C’est une sensation agréable d’avoir un bâton à portée de main. »

Les agents chargés de l’application des lois eux-mêmes se félicitent également de l’ajout de leur équipement. Par exemple, Boa Joffrey dit qu’il se sent plus en sécurité avec la nouvelle batte en caoutchouc à sa ceinture. « Nous préférerions ne pas l’utiliser, mais c’est une sensation agréable d’avoir une matraque à portée de main. Surtout pour se défendre, car on peut aussi encaisser des coups avec. Mais mon arme la plus importante reste le talkie-walkie, car il peut me appeler à l’aide. »

Des règles strictes ont été établies pour le port et l’utilisation du bâton court par les boas. Tous les boas ne reçoivent pas une chauve-souris et une caméra corporelle obligatoire vérifie si elle est également utilisée de manière proportionnée. « Sur les 64 boas de Breda qui travaillent en dehors des équipes, 48 ​​sont qualifiés pour porter le relais », explique le chef d’équipe Robert Segers. « Nous effectuerons 230 services pendant le Carnaval et nous verrons comment le public va réagir. Mais nous appliquons avec charme et le bâton est vraiment le dernier recours. »

« Je n’exclus pas l’utilisation de spray au poivre par les boas à l’avenir. »

Mais les boas ne sont pas seulement confrontés à la violence pendant le carnaval ou dans la vie nocturne. Même en semaine, on insulte, on bouscule, on menace, on frappe et même on mord à chaque heure de la journée. « Je sais qu’il y a d’autres partis qui s’inquiètent de l’armement », déclare le conseiller Förster. « Mais ils doivent être capables de se défendre. Nous faisons tout étape par étape et ils n’auront certainement pas d’arme ou de mitrailleuse, mais je n’exclus pas l’utilisation de gaz poivré à l’avenir. »



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