Bâtiments scolaires et Pnrr, en Italie plus de 40% des interventions bloquées dans la phase initiale du projet

Portée cantines et droit à temps plein, les fonds alloués par le Plan pour 767 nouvelles constructions ou extensions/améliorations d’espaces de cantine s’élèvent à 519 millions d’euros. Les régions du Sud et des Îles semblent avoir formulé des demandes importantes pour ce type de financement, qui ne dépassent actuellement pas une moyenne de cours à temps plein dans 20 % des cas. Une augmentation qui devrait faire bouger le faible chiffre des bâtiments avec cantines scolaires qui en moyenne au Nord est présent dans 3 écoles sur 4 alors qu’aux Îles, même pas dans la moitié des bâtiments.

En ce qui concerne la infrastructures sportivesl’investissement global du Pnrr pour la construction ou la rénovation de bâtiments neufs ou adaptés à usage de salles de sport ou d’équipements sportifs est d’environ 350 millions pour 445 projets, dont plus de la moitié dans les régions du Sud et des Îles qui devront en partie combler les lacunes infrastructurelles même si en réalité il y a des carences dans toute la péninsule, avec 1 école sur 2 sans salle de sport et un système sur trois nécessitant une maintenance urgente (au Sud, cela devient presque un sur deux) .

École et retards dans la transition écologique

Ensuite, il y a le point faible de la transition écologique des bâtiments. Au niveau national, en 2022, les bâtiments construits selon les principes de la construction écologique restent relégués à 1,3 % du total. L’efficacité énergétique, bien qu’abordé par certaines administrations sur un nombre important de bâtiments leur appartenant, ne concerne que 12,7% du total des bâtiments scolaires parmi ceux construits au cours des 5 dernières années, répartis de manière assez inégale. Ceci malgré des données décourageantes concernant la pression du problème énergétique : de tous les bâtiments scolaires, seulement 5,4% sont en classe Atandis que jusqu’à 73% dans les classes E, F et G. Une note positive concerne plutôt l’intérêt des administrations (90%) pour la création de communautés énergétiques scolaires.

Mobilités collectives, services concentrés au Nord

Les écoles dans lesquelles il existe un service de mobilité collective, facteur qui pourrait grandement améliorer la congestion de nos villes, ne sont encore que 20,8% pour les bus scolaires et 10,7% pour les lignes scolaires. Les services de pédibus (4,1%) et de vélos-bus (0,2%) sont encore très faibles et concentrés dans le Nord, même s’ils pourraient représenter une mobilité non seulement durable mais aussi plus saine et plus agréable. Côté sécurité, 1,9% des bâtiments scolaires sont situés dans des zones piétonnes, 4% en ZTL, 13,6% en Zone 30, 6,9% dans les rues scolaires.

Bonnes pratiques : de Trente et Bolzano à Arezzo

Dans ce scénario caractérisé par de nombreux points faibles, les bonnes pratiques ne manquent pas : des écoles de Trente et Bolzano à l’avant-garde du service de cantine scolaire zéro km, au lycée Carducci-Purgotti de Pérouse né là où le bâtiment scolaire de via Fonti Coperte avait été déclaré inutilisable suite au tremblement de terre de 2016, le service « Écoles maternelles municipales gratuites pour tous » activé à Mantoue en 2021 et 2022. Sur le front de la mobilité collective, ils se distinguent Pelouse, Turin Et Lecce pour les activités de transport scolaire et de bus piéton. Le lycée « IV Novembre » de Arezzo pour un projet de régénération urbaine, tandis qu’un Rome le premier laboratoire CER (Renewable Energy Communities) démarre, il concerne des projets sur des bâtiments scolaires, que l’administration veut mettre en œuvre un par commune, pour expérimenter ces nouveaux modèles de partage d’énergie.



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