Basé sur une histoire d’Ettore Scola, il raconte l’histoire d’un libraire bouleversé par une pétillante actrice de théâtre.


LLa vie d’un gentil libraire est bouleversée par une pétillante actrice de théâtre (Bérénice Bejo). C’est le sujet de La matière émotionnellefilms de (et avec) Sergio Castellitto en première télé sur Rai 3 ce soir à 21h20 sur Rai 3.

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La matière émotionnellel’intrigue du film

Vincenzo (Castellitto) est libraire parisien qui passe ses journées enfermé dans son magasin à vivre hors de ce monde. Aussi fille Albertine (Matilda De Angelis) est enfermé à la maison – enfermé mutisme sélectif puisqu’un accident, peut-être pas si fortuit, a confiné à un fauteuil roulant.

Autour de leur microcosme, certains personnages bizarres gravitent: un jeune prêtre, un clochard avec un coeur d’orle kleptomane Clemente (le rappeur Clementino) et une dame élégante (Sandra Milo). Mais un jour, la comédienne de théâtre Yolande (Bérénice Bejo) fait irruption dans la vie tranquille de l’homme comme un tsunami. Envoûté par la beauté et la vitalité des femmes, Vincenzo sort de sa léthargie existentielle. Et retrouve des émotions enfouies depuis des décennies.

Sergio Castellitto et Bérénice Bejo dans une scène de « La matière émotionnelle ». (01 Distribution)

Un film à mi-chemin entre théâtre et cinéma

L’histoire inédite d’Ettore Scola, Un dragon en forme de nuage – écrit avec sa fille Silvia et Furio Scarpelli – a été transformé en scénario par Marguerite Mazzantini, épouse de Sergio. Le résultat est un une histoire originale et romantique qui, comme c’était souvent le cas dans le cinéma de Scola, mêle théâtre et cinéma : le film – parlé presque entièrement en français – s’ouvre et se ferme avec un rideau.

Un élément supplémentaire de « fiction » est alors apporté par un film entièrement parisien. reconstruit à Cinecittà. Et tous ces éléments de magie, de vernacularisme et de fausses perspectives, en fin de compte, ils emprisonnent l’histoire dans son propre décorau jeu des citations littéraires et des références à la culture transalpine.

Le seul élément de rupture» est représenté par le personnage incarné par Bérénice Bejo, une femme vitale et bouleversante comme beaucoup d’héroïnes des films précédents de Castellitto. De Penelope Cruz par Ne bougez pas à Jasmine Trinca dans Chanceux. Femme étrange, ça ils donnent de la vitalité à un cinémacelui de l’acteur romain, souvent trop enfermé dans une approche littéraire excessive.

Bérénice Bejo et le lien fort avec l’Italie

Né en Argentine en 1976, l’actrice française naturalisée est devenu célèbre dans le monde entier, après un long apprentissage, grâce à L’artiste. Film muet, et en noir et blanc, sorti en 2011 et réalisé par son mari Michel Hazanavicius Et lauréat de 5 Oscars.

Bérénice Bejo dans une scène de « The Artist ». (archives Rcs)

Un exploit qui le conduit à être très demandé, tant en Europe qu’aux États-Unis. Après la victoire à Cannes du meilleure performance féminine du film Le passé par Asghar Farhadi, Bérénice commence travaille également pour de prestigieux réalisateurs italiens.

Le premier est Marco Bellocchioqui dans Fais de beaux rêves de 2016 il lui confie le rôle de la douce docteur Elisa. Puis vient 2021 La matière émotionnellesuivi de Le colibri par Francesca Archibugitourné avec Pierfrancesco Favino et Kasia Smutniak. L’année prochaine, nous verrons son protagoniste d’un autre set italien, celui du Sicilien Piero Messina pour le film Une autre fin.

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