Basé sur le roman de Giuseppe Sgarbi (père de Vittorio et Elisabetta), il raconte un amour qui vainc la mort


Lun amour qui dure toute une vie et traverse les frontières. La douleur de ceux qui ne sont plus là, le réconfort dans les souvenirs les plus doux et les plus amers. Tels sont les thèmes, traités avec douceur et intensité par le film Elle me parle encore par Pupi Avati et sur les ondes ce soir en première sur Rai 3.

Créé sur Sky en 2021 et jamais sorti en salles, le film est pris du roman autobiographique du même nom Ce Joseph Sgarbi – père de Victor et Elisabeth – écrivait-il en 2016, à l’âge de 95 ans (Giuseppe a disparu l’année suivante). Giuseppe, dit Nino, a été pharmacien pendant près d’un demi-siècle dans la campagne entre l’Émilie et la Vénétie et à l’âge de 93 ans, il a fait ses débuts en tant qu’écrivain.

Elle me parle encore: la parcelle

Nous sommes dans la campagne ferraraise. Depuis soixante-cinq ans, Nino (Renato Pozzetto) aime passionnément sa Rina (Stefania Sandrelli). Leur lien, plutôt qu’une idylle, repose sur l’entretien, sur la « construction d’un amour » pour citer Ivano Fossati. Un amour qui va au-delà de la vie : quand la femme meurt, l’homme continue de lui parler, à huis clos, pour ne pas être entendu des domestiques et des enfants.

Ce sera sa fille qui trouvera un moyen de permettre à son père de reparler de sa femme, commande Amicangelo (un nègre joué par Fabrice Gifuni)la rédaction d’un recueil de mémoires. Amicangelo accepte le poste pour des raisons économiques et se heurte d’abord à la personnalité d’un homme très éloigné de lui. Mais au fil du temps, la relation entre les deux s’approfondira chaque jour jusqu’à ce qu’elle se transforme en une amitié sincère. Et Nino s’ouvrira à l’écrivain pour retracer sa grande histoire d’amour.

À ce stade, les souvenirs de Nino émergeront : les plus belles et les plus douloureuses, comme l’inondation du Polesine. Un fleuve d’histoires, de sentiments, de nostalgie qui fait partie de la vie et qui devient presque un médicament.

Le casting et les lieux

Soi Stéphanie Sandrelli et Renato Pozzetto sont les personnes âgées Rina et Nino, leur version plus jeune a les visages de Lino Musella Et Isabelle Ragonese. NonLe casting comprend également Chiara Caselli (la fille du couple), Serena Grandi (Clementina, la mère de Nino) et Alessandro Haber (le frère de Rina).

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L’histoire se déroule dans le delta de l’Émilie-Romagne et de Ferrara Po, dans la basse vallée du Pô. Casa Sgarbi est située à Ro Ferrarese, un hameau de Riva del Po. Des monuments et des aperçus du centre historique de Ferrare s’ajoutent aux scènes extérieures et intérieures dans les salles pleines de reliques d’art. Certains intérieurs ont été recréés dans le studio de Cinecittà.

Stéphanie Sandrelli. (Ciel)

L’histoire du réalisateur

« Avec Elle me parle encore« , il a dit Marionnettes Avati «Je voulais raconter l’histoire d’un grand amour entre Nino et Caterina, un amour long de 65 ans, un amour qui dure au-delà de la mort. Le prétexte narratif est un mémoire que le protagoniste veuf a décidé de publier, en confiant l’écriture à un romancier romain ambitieux et désenchanté».

«Et c’est précisément dans la dialectique entre ces deux personnages, si apparemment différents l’un de l’autre, que j’ai vu la possibilité de traiter du présent de notre terre et de son merveilleux passé, dans cette partie de l’Émilie si spéciale qu’elle a pu garder, à côté de la modernité, le grand charme de son passé» a conclu le réalisateur bolognais. «J’ai parlé de notre terre, de notre peuple, sous un autre angle encore différent. Pour continuer à donner du sens à notre travail».

iO Femme © REPRODUCTION RÉSERVÉE



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