Barty, signe d’adieu dans la dernière interview : "Ma vie la plus importante que # 1"

Il y a quelques semaines, il s’adressait à la Gazzetta : « Nous, les joueurs, avons commencé à réfléchir à notre bien-être mental. J’avais déjà fait une pause et je ne l’ai jamais regretté. »

Un coup de tonnerre, une décision, celle d’Ashleigh Barty vraiment difficile à deviner. Surtout à la lumière de la dernière interview accordée à Journal il y a quelques semaines en prévision de son arrivée à Rome pour les Internazionali. Lors du rendez-vous avec le sponsor Fila, la numéro 1 mondiale a évoqué ses projets en ronde, la joie d’avoir ramené le titre à domicile aux siens et même l’hypothèse de courir après le Grand Chelem.

Joie à Melbourne

Barty nous a parlé de la joie de Melbourne : « Incroyable, avoir l’opportunité de triompher chez moi, devant ma famille, mon peuple, ça signifiait beaucoup pour moi. Tous ceux qui ont fait partie de mon parcours dans le tennis étaient là, pour célébrer avec moi. Je n’oublierai jamais les gens, la foule. Je n’ai jamais joué devant un public comme celui-ci dans le passé.  »

Et puis l’évocation du Grand Chelem, elle qui avait déjà conquis Roland Garros ces dernières années : « Eh bien ce serait vraiment un rêve – dit-elle – il y a encore un long chemin à parcourir, et surtout à l’US Open je n’a jamais fait trop de bien. Mais qui sait… ». Puis il a ajouté une note de bas de page qui aurait pu laisser présager quelque chose : « J’ai gagné des tournois du Grand Chelem et je suis numéro 1 mondial, mais ma vie ne change pas. Je reste moi-même et les titres ne me changeront pas. Ma priorité est la famille, être avec mes proches. Décider de rester 8 mois loin de l’Australie l’année dernière a été très fatigant ».

La pression

Le sujet de la pression a également été abordé dans le chat. Elle a été l’une des premières à parler de santé mentale dans le tennis, partant pendant plus d’un an et se consacrant au cricket avant de revenir sur le circuit avec son tennis varié et amusant et de grimper au classement jusqu’au numéro 1 : « J’ai travaillé longtemps sur me préparer à chaque situation sur le terrain. Bien sûr, je ressens encore la tension à certains moments, mais je sais comment la gérer.  » Mais Ashleigh s’est également concentrée sur sa santé et celle de ses collègues : « Je crois que ces dernières années, surtout avec la pandémie, les gens ont décidé de se mettre eux-mêmes et le bien-être psychophysique au premier plan. Pour moi, par exemple, il était important de prendre une période de détachement et je ne le regrette absolument pas ». Reviendra?



ttn-fr-4