Bart De Wever pourrait à nouveau tenter de former un gouvernement fédéral belge. Le leader de la Nouvelle Alliance flamande (N-VA) a été nommé lundi formateur une nouvelle fois par le roi Philippe des Belges. Le mois dernier, De Wever a proposé sa démission de ce poste en raison d’un désaccord entre les parties aux négociations sur une mesure fiscale.

Après les élections du 9 juin remportées par son parti, De Wever a été désigné pour diriger la formation belge. Au départ, tout semblait bien se passer, avec une coalition de centre droit composée de la N-VA conservatrice-libérale, des libéraux francophones du Mouvement Réformateur (MR), du parti du centre Les Engagés, des Démocrates-Chrétiens flamands (CD&V). et le Vooruit socialiste comme seule option logique.

Mais les négociations ont échoué à la mi-août, après que le président du MR, Georges-Louis Bouchez, s’est opposé à une taxe déjà négociée sur la vente d’actions avec bénéfice. Cela a frustré Conner Rousseau, qui avait fait du thème un point de rupture au nom du Vooruit. De Wever n’a pas réussi à rassembler les coqs de combat et a présenté sa démission au roi.

Médiation

Faute d’alternative, Filip a alors désigné un médiateur en la personne du leader des Engagés Maxime Prévot, qui doit aplanir les relations mutuelles. Prevót a informé son client lundi matin qu’il avait réussi.

Cela ouvre la voie à De Wever pour continuer à diriger la formation. Il rendra compte au roi le 23 septembre s’il a réussi à parvenir à un accord de coalition avec les cinq partis. S’il réussit, il sera lui-même le futur Premier ministre de la Belgique.






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