Barry Gepken d’Erica est arrivé le 46e jour de sa randonnée du sud-est de la Drenthe à Jérusalem. Malgré le retrait de sa compagne Monique de Haas – qui a dû arrêter le combat à cause d’une hernie aiguë – il a dépassé hier la limite des 1000 kilomètres.
“J’ai dû célébrer seul”, réalise Gepken. “Mes copains – à part sa petite amie aussi le chien Maurice – sont toujours à la maison. Heureusement, il y a de la lumière au bout du tunnel, car il semble qu’ils se rejoindront dans quelques semaines. Vous voulez faire des choses comme ça ensemble.”
La rééducation de son ami randonneur se passe plutôt bien, rapporte Gepken depuis l’Allemagne. “Ça n’a pas l’air mal. Elle se promène à nouveau à la maison, ça se passe très bien. Au début, nous pensions qu’il fallait prendre une charrette avec nous pour ses bagages.” Pour l’instant, cela ne semble pas nécessaire. “Ça semble bien se passer, on y a toujours cru. C’est une manieuse et une battante, donc Monique reviendra.”
Pendant ce temps, Gepken apprécie le paysage et les gens qu’il rencontre en chemin. “La contemplation et la nature vous font du bien. Et vous recevez beaucoup d’amour de la part des gens, ce qui est très spécial.”
Les géants alpins autrichiens, qui se profileront bientôt, ne lui font pas peur. “Ces grandes et hautes montagnes ne montent que lentement. C’est plus facile à faire que d’autres chaînes de montagnes”, conclut l’Ericaan.