Débloquez gratuitement Editor’s Digest
Roula Khalaf, rédactrice en chef du FT, sélectionne ses histoires préférées dans cette newsletter hebdomadaire.
Le Premier ministre français Michel Barnier a décidé d’imposer des mesures budgétaires sans l’approbation du Parlement, une décision qui déclenchera presque certainement un vote de censure dans les prochains jours.
Barnier a activé lundi la clause constitutionnelle 49.3 pour faire adopter les mesures à l’Assemblée nationale.
Son gouvernement n’a pas de majorité au Parlement. L’utilisation de ce mécanisme permet à l’opposition, dirigée par le Rassemblement national d’extrême droite de Marine Le Pen, de lancer une motion de censure.
La politique de la corde raide autour des mesures budgétaires a ébranlé les marchés français ces dernières semaines, poussant brièvement les coûts d’emprunt de Paris au-dessus de ceux de la Grèce et ébranlant le marché boursier français.
Les actions françaises ont chuté lundi après-midi, tandis que l’euro a continué de s’affaiblir, en baisse de 0,9 pour cent à 1,048 $ alors que les investisseurs se concentraient sur les risques politiques français.
Si le gouvernement de Barnier est rejeté cette semaine, ce serait seulement la deuxième fois que les législateurs français prennent une telle mesure depuis la création de la Cinquième République en 1958. Cela ferait également de Barnier le Premier ministre le plus court au cours de la même période.
C’est une histoire en développement