Bari en Serie A ? De Laurentiis devrait vendre le club. Et rapidement

Après le match nul avec Cagliari, les Pouilles rêvent de promotion. Une éventualité qui obligerait cependant le propriétaire (également originaire de Naples) à vendre immédiatement l’entreprise. L’affaire Lotito-Salernitana enseigne…

Et maintenant, comment ne pas y penser ? Après le match nul 1-1 à Cagliari, Bari rêve de Serie A. Bien sûr, au milieu de mille superstitions. Or, la promotion aurait subi une obligation à remplir : l’entreprise devrait être vendue, et même rapidement, selon ce que dit le fameux article 16 bis de la Noif, voire cinq jours avant la demande d’inscription au championnat. Raison? Vous ne pouvez pas avoir une double propriété dans la même catégorie et le président de Bari est Luigi De Laurentiis, fils d’Aurelio, numéro 1 du Napoli champion d’Italie.

LE STANDARD

L’article 16 bis réglemente la multipropriété, interdisant la possession de « parents et beaux-parents jusqu’au quatrième degré », et prévoit un cas particulier précisément pour les entreprises qui ont été achetées avant l’approbation des nouvelles règles fédérales. En juillet 2022, le conseil fédéral a dit oui à une disposition qui augmentait le temps disponible pour la vente. En pratique, si Bari n’était pas promu dimanche, De Laurentiis aurait jusqu’en 2028-2029 pour vendre le club. Tout cela si une condition n’était pas remplie : jouer dans le même championnat que Napoli. À ce moment-là, les années deviendraient des jours pour céder. Ce qui pourrait arriver à partir de dimanche soir.

PEUT-ÊTRE EST-IL DÉJÀ LÀ

Il y a un silence officiel compréhensible sur le sujet. Comme s’il y avait un monde jusqu’à la fin du match retour et un monde une seconde plus tard. Les rumeurs laissent entendre qu’il n’y a déjà plus qu’un repreneur potentiel, ou en tout cas des négociations bien engagées qui ont en tête un plan A à très court terme (promotion) et un plan B à moyen terme (playoffs perdus).

SALERNITANE

Il y avait un précédent qui a dû conseiller à De Laurentiis, tant qu’il y en avait besoin, de se préparer à la vente éventuelle mais possible : l’affaire Lotito-Salernitana. Il y a deux ans, la promotion Campania a créé le besoin d’une vente de sprint. Ce qui ne s’est pas produit avant le tant attendu 30 juin. En fait, la phase de transition de la « confiance aveugle » s’est imposée avec la nomination de syndics, passeurs indépendants de l’ancienne propriété, capables de gérer l’entreprise dans l’interrègne pour trouver repreneur. Une nouvelle limite de 6 mois supplémentaires a été fixée, jusqu’au 31 décembre 2021. D’une part, Salernitana au milieu du gué a passé un automne en victime prédestinée, terminant l’année à l’avant-dernière place (puis après la vente, elle a réalisé un surprenant salut), mais Lotito lui-même – précisément pour éviter l’exclusion du championnat – a accepté de vendre à un chiffre très éloigné de ses prétentions initiales (10 millions au lieu des 60 de la première demande), presque au gong, à l’actuel propriétaire Danilo Iervolino. Une chronique que les De Laurentii veulent naturellement éviter.



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