Balneari et la réponse de l’Italie à l’UE d’ici ce soir : à quoi s’attendre


La réponse du gouvernement parviendra dans la journée à la Commission européenne dans le cadre de la procédure d’infraction pour non-respect de la directive Bolkestein sur les concessions de plages. Tout porte à croire qu’un délai supplémentaire est demandé à Bruxelles pour achever les travaux de la table technique établie en mai au Palazzo Chigi sur la cartographie des domaines domaniaux. Bref, pour l’instant, le gouvernement ne semble pas disposé à reculer sur le dossier.

L’état de l’art

Une réunion technique s’est tenue la semaine dernière pour acquérir tous les éléments utiles, en présence de responsables des ministères concernés, principalement des Affaires européennes et des Infrastructures, ainsi que de quelques membres de la majorité. Selon le rapport provisoire du tableau, seulement 33% des superficies disponibles du domaine public sont occupées par des concessions. Et comme la ressource naturelle ne manque pas, l’article 12 de la directive Bolkestein sur l’interdiction du renouvellement tacite et l’obligation de procéder à des appels d’offres ne s’appliquerait pas – selon le raisonnement avancé.

Les réserves de la Commission

Un résultat cependant contesté par l’exécutif européen car « il ne reflète pas une évaluation qualitative des zones dans lesquelles il est effectivement possible de fournir des services de concession de plages » et « il ne prend pas en compte les situations spécifiques au niveau régional et municipal ». « . Le gouvernement devrait également faire référence à l’intention de lancer un règlement de réorganisation générale du secteur, prélude à des mécanismes d’appel d’offres limités mais encore à préciser, palliant à l’absence d’adoption des décrets d’application prévus par la loi sur la concurrence 118/2022.

Objectif standard de réorganisation

Il n’y a toujours pas d’accord politique sur le caractère conservateur ou favorable à la concurrence de la loi (le chef de l’Etat a fait entendre sa voix en début d’année). La Ligue a des positions nettement plus maximalistes, le ministère des Affaires européennes dirigé par le représentant de la FdI, Raffaele Fitto, est favorable à une intervention moins conflictuelle par rapport aux positions européennes. De son côté, la Première ministre Giorgia Meloni a indiqué comme objectif « une règle de réorganisation qui permette de mettre de l’ordre dans la jungle des interventions et des déclarations qui se sont succédées, et qui nécessite une discussion avec la Commission européenne pour atteindre le double objectif ». : d’une part, éviter les procédures en contrefaçon ; de l’autre, donner de la sécurité aux opérateurs, ce qui a toujours été une de nos priorités » et « aux organismes qui doivent ensuite appliquer des règles qui ne sont pas claires, à commencer par les Communes ».

Le résultat de la procédure

La lettre d’avis motivé, accompagnée de la demande formelle de se conformer au droit de l’UE, constitue la deuxième étape de la procédure d’infraction, avec laquelle l’État membre est invité à informer la Commission des mesures prises pour se conformer dans un certain délai. Si la réponse n’est pas satisfaisante, la Commission peut décider de renvoyer l’État membre devant la Cour de justice de l’Union européenne. Cependant, dans environ 90 % des cas d’infraction, les États membres respectent leurs obligations en vertu du droit de l’UE avant d’être déférés à la Cour.



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