Baldanzi, Diaz, CDK : Milan, le Real et l’intrigue du meneur de jeu

Beaucoup tourne autour de l’avenir de Brahim, que le Diable tentera de racheter mais que Madrid veut utiliser pour lever des fonds. Le meneur de jeu d’Empoli est le nom le plus chaud pour le remplacer, tandis que De Ketelaere ne bougera pas (contrairement à Adli)

C’est rapide de dire « axe ». Et également de souligner que les relations entre Milan et le Real reposent sur d’excellentes bases. Mais vient ensuite le moment de s’asseoir autour de la table, face à face, et quand il s’agit d’argent, le mot amitié devient une simple nuance et non l’ingrédient principal. Surtout dans ce contexte historique, surtout avec un fair-play financier qui a évolué dans le temps mais dont il faut encore tenir compte, surtout quand un club comme l’AC Milan siège à cette table, régi par une politique d’entreprise particulièrement stricte sur les dépenses de marché. Et pourtant, il faudra forcément passer par Madrid pour comprendre ce qui va se passer sur les trois-quarts AC Milan 2023-24, car le gros de la question tourne autour de Diaz.

S’il te plaît

Brahim, comme on le sait, termine la deuxième saison de la période de deux ans en prêt et ses performances de ces derniers mois lui ont attiré beaucoup plus d’attention que par le passé. L’Espagnol, outre ses qualités techniques indiscutables et sa sagacité tactique, retrouve cette continuité qu’il peinait à maintenir par le passé et qui a donc définitivement attiré l’intérêt de la maison mère et d’autres clubs européens. Aussi parce que Brahim a, parmi les divers avantages, celui de faire monter le rendement quand les enjeux sont aussi relevés. Des performances importantes et des buts importants dans des matchs importants. Milan souhaite le garder et peut exercer un droit de rachat. Sauf que même le Real semble disposé à le revoir avec eux, et à Madrid, ils peuvent compter sur une indemnité de rachat. Ils ont donc le dernier mot.

Besoin de trésorerie

De plus, le Diavolo tente de faire baisser le chiffre, essayant de rester sous les 20 millions, alors que le Real s’oriente vers pas moins de 25. Situation dans ces zones du terrain en maison Blanche? Asensio (qui est aussi réserviste) expire et devrait être renouvelé, et puis il y a Hazard. Le retour de Diaz à la base aurait donc tendance à être utile pour le revendre au plus offrant et lever des fonds, étant donné que le Real a une politique de dépenses très maîtrisée et qu’un transfert en espèces serait assurément utile. Un contexte dans lequel Ancelotti n’a pas posé de conditions particulières au club pour avoir Brahim disponible à tout prix, sans considérer que la permanence de Carletto à Madrid n’est même pas certaine.

Cible

Diaz, pour sa part, resterait volontiers à Milan, où il a mûri et s’est très bien intégré, mais il faut comprendre à quel point sa volonté sera déterminante. Il est certainement le pivot autour duquel s’articulent et s’articuleront les réflexions de la direction dans le domaine des trocarts. S’il n’y a aucun moyen de garder Diaz, le nom le plus chaud – pas d’aujourd’hui – est celui de Baldanzi, qu’Empoli pourrait lâcher entre 15 et 20 millions. Donc dans la lignée de ce que le Diable proposerait au Real pour Diaz. Baldanzi est le profil classique « RedBird », c’est-à-dire avec une relation résolument intéressante entre coût, qualité et registre (20). En arrière-plan – mais pas tellement – ​​il y a aussi De Ketelaere. L’objectif du club est de voir un 2023-24 dans lequel Charles fait ce qu’il n’a pas fait cette saison, et donc un adieu n’est pas du tout envisagé, étant donné que c’était le plat principal – dont 35 millions de bonus – du dernier résumé du marché des transferts. Tout comme un prêt semble peu pratique, contrairement à Adli (qui partira une saison pour acquérir de l’expérience). CDK restera : nous devons voir si Diaz ou peut-être Baldanzi sera toujours avec lui sur ces terrains.



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