Azzurrini, quelle première ! Battre le Brésil, deux buts du super Casadei

L’Italie de Nunziata s’envole 3-0, souffre en seconde période mais résiste à la rentrée verte-or. But de Prati à la 11e minute, puis l’ancien joueur de l’Inter avec une tête et un penalty. Mercredi c’est le Nigeria

D’une beauté éblouissante pendant une heure, puis bonne à serrer les dents. L’Italie U20, l’équipe nationale délabrée qui a pris le « non » des clubs et a dû physiologiquement renoncer à ses grands noms (Scalvini, Gnonto, Miretti), a mangé le Brésil à ses débuts en Coupe du monde. Et c’est un conte bleu inattendu qui ouvre l’aventure en Argentine : 3-2 aux champions d’Amérique du Sud, riches en talents mais devenus petits pendant les deux tiers du match dans l’ombre de nos géants. Un surtout, aux dimensions gigantesques : Cesare Casadei, box to box souverain qui creuse les sillons dans la moitié offensive du terrain. Chelsea l’a acheté à l’Inter l’été dernier pour plus de 15 millions, après le Primavera Scudetto et sans même jouer une minute en Serie A. Puis ils l’ont transféré en prêt à Reading (en Championship, le B anglais) pour une trajectoire de croissance évidemment vertueuse. . Le numéro huit bleu a divisé le match, dont le Brésil s’est efforcé (et trop tard) de recoller les morceaux.

furieux

L’Italie commence par un mauvais coup d’œil et Guarino, le défenseur Primavera d’Empoli, écarte immédiatement les problèmes potentiels. Baldanzi et Pafundi font des bulles entre les lignes pas exactement compactes du 4-4-2 brésilien. Mais c’est au milieu de terrain, là où le losange donne la supériorité numérique, que l’équilibre est immédiatement rompu. L’action d’ouverture, complexe dans sa linéarité, est née après 11′ de l’assaut sur la surface du milieu offensif : l’arrière gauche Turicchia (Juve Next Gen) croisé pied renversé, une claque de Casadei et un assaut féroce sur le deuxième poteau de Matteo. Prairies. En direct de la malheureuse saison de Spal, voici un petit bijou qui brille de sa propre lumière même loin de la Serie B (2 buts dans la saison, il y a seulement un an c’était en D). Prati est de Ravenne, Casadei de Cervia, fierté de la Romagne dans les jours les plus difficiles. On souffre parfois de la vitesse de Giovani Henrique, l’ailier droit de Palmeiras, mais il n’en faut pas plus pour renverser le front : Baldanzi est irrésistible en gestion et rend fou Andrey Santos, crédité d’être le nouveau Casemiro (et payé 12,5 millions en janvier de Chelsea aussi) mais dévasté par Empoli. Coup de coin, et l’Italie a doublé son avance à la 28e minute : c’est encore Casadei qui a dirigé la sortie aventureuse du gardien Mycael. Le Brésil est nous aussi sur l’action du trio : Baldanzi entre dans la surface ballon collé au pied gauche, soutient pour Casadei qui dévie fort en dribble et se fait renverser par Arthur. La pénalité va le battre lui-même, pour un doublé, après 35 minutes, en hurlant. Le stade Malvinas Argentinas de Mendoza accompagne le dribble bleu avec l’olè, retour aux vestiaires sur le 3-0. Surréaliste. Beau.

souffrance

Menezes, qui a également l’intérim pour l’équipe nationale senior, ordonne deux remplacements à l’intervalle et donne le choc. Le Brésil vit un cauchemar et essaie de s’en sortir. En tout cas, Baldanzi construit la première occasion pour la seconde mi-temps, qui vole le ballon à Kaiki et engage Mycael (attention ici) dans un arrêt sérieux. Cependant, le vent du match commence ici à changer de direction. À la 70e minute, Guarino part sur une civière avec un problème au genou, Fontanarosa entre à sa place. Et l’Italie, abaissant physiologiquement le centre de gravité, ramène les ennuis à la maison : centre de Kevin du gauche, l’alarme se déclenche pour Marcos Leonardo, numéro neuf qui a déjà marqué 41 buts avec Santos. L’avant-centre vert et or a marqué deux fois en quelques minutes, cette fois sur un centre de la droite. Deux ballons propres, deux buts. Trop tard cependant, car seule l’Italie était là pendant 60 minutes.



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