La commune d’Oss fournira des explications plus détaillées sur les raisons pour lesquelles quatre emplacements alternatifs pour un centre de demandeurs d’asile ne sont pas ou moins adaptés que l’emplacement choisi sur le Spitsbergerweg. Il s’agit d’une réponse à un jugement provisoire du tribunal rendu mardi dernier, qui, à l’instar des riverains, remet en cause le choix de cet emplacement particulier.

La construction du nouveau centre pour demandeurs d’asile sur un terrain situé entre le Spitsbergerweg et le Macharenseweg est presque terminée.

Le lieu d’accueil actuel pour les réfugiés, dans l’ancien bureau des impôts de la Raadhuislaan, devrait être vide en octobre car des logements y sont en construction. C’est pourquoi la construction d’un complexe de remplacement pour cinq cents réfugiés a déjà commencé sur le terrain non bâti.

Objections des résidents locaux
Cependant, le procès dans lequel les résidents locaux s’opposent à l’hébergement à cet endroit est toujours en cours. Les opposants se demandent pourquoi un autre emplacement n’a pas été choisi.

« Plus près de la ville et de préférence répartis sur deux ou trois sites. C’est tellement mieux que tant de personnes réunies en un seul endroit », déclare Wilfried Vink, propriétaire de la crêperie De Oude Maas, située à proximité du centre d’asile.

Le juge est en partie d’accord avec cela dans le jugement provisoire. En termes d’alternatives, il en existe quatre au sein des agglomérations. Celles-ci sont plus évidentes que l’emplacement en campagne choisi par la commune d’Oss, estime le juge.

Meilleure justification
Le coin de la Bosschepad-Heihoekstraat est spécifiquement mentionné comme étant peut-être un meilleur endroit pour accueillir les réfugiés et les demandeurs d’asile. La municipalité doit maintenant fournir au juge une bonne motivation expliquant pourquoi le centre pour demandeurs d’asile sera situé sur la Spitsbergerweg.

En réponse à la décision provisoire, la commune d’Oss a annoncé qu’elle travaillerait sur une décision dite de recouvrement. Elle fournit ici une explication plus détaillée des raisons pour lesquelles quatre emplacements alternatifs en centre-ville ne conviennent pas ou moins adaptés que l’emplacement choisi.

La municipalité élaborera également un plan de sécurité. « Les apports du groupe de réflexion ont été pris en compte afin de garantir un bon cadre de vie. Cela doit être fait dans les trois mois impartis et nous soumettrons cette décision dans les plus brefs délais », a indiqué la municipalité.

Le tribunal rendra une décision définitive dans trois mois. S’il s’avère que le centre pour demandeurs d’asile peut simplement ouvrir à cet endroit, les résidents locaux feront appel, selon Wilfried Vink.

Autre commune
À Nistelrode, la faisabilité d’un abri d’urgence dans l’ancien complexe MOB de la Slabroekseweg est également examinée attentivement. La commune de Bernheze souhaite y accueillir 250 réfugiés pour une durée maximale de deux ans.

L’Agence centrale pour l’accueil des demandeurs d’asile (COA) a commencé à étudier la faisabilité du complexe MOB à Nistelrode comme refuge d’urgence pour 250 réfugiés. Ils espèrent partager les premiers résultats avec les résidents locaux et les parties prenantes d’ici trois mois.

Les politiciens et les citoyens de Bernhezer s’inquiètent de cet endroit, notamment en ce qui concerne l’éloignement, la circulation et la sécurité à l’intérieur et aux alentours de cet endroit. Ceux-ci ont également été transférés au COA.

VOUS POUVEZ AUSSI TROUVER CELA INTÉRESSANT :

Un énorme retard dans les titulaires du statut de logement dans les communes brabançonnes

La municipalité veut accueillir les réfugiés sur d’anciens terrains militaires



ttn-fr-32