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L’Allemand Axel Springer a exprimé son intérêt pour le rachat de Telegraph Media Group, devenant ainsi le dernier d’une série d’investisseurs internationaux à s’aligner pour soumissionner sur l’éditeur britannique.
La société de médias basée à Berlin a un « intérêt enregistré » auprès des banquiers gérant la vente de la société mère du Daily Telegraph, du Sunday Telegraph et du magazine The Spectator, selon une personne proche de ses projets.
Axel Springer, propriétaire des journaux Die Welt et Bild, souhaite s’étendre au-delà du monde médiatique germanophone sous la direction de Mathias Döpfner. Il a failli racheter le Financial Times en 2015 et a racheté Politico, le site d’information politique, en 2021.
Axel Springer a refusé de commenter la nouvelle, qui a été rapportée pour la première fois par Sky News.
Le groupe Telegraph a été racheté pour 665 millions de livres sterling en 2004 par la famille Barclay. Mais ils ont perdu le contrôle de leur empire médiatique en juin lorsque Lloyds Banking Group s’en est emparé. Les Barclays doivent à la banque plus d’un milliard de livres sterling.
Parmi les autres soumissionnaires potentiels qui ont manifesté leur intérêt, citons DMGT, la société à l’origine du Daily Mail, qui a fait appel à des partenaires financiers externes pour son offre. L’ancien rédacteur en chef du Telegraph, Sir William Lewis, est intéressé, tout comme le milliardaire tchèque Daniel Křetínský.
News UK, le groupe de presse appartenant à Murdoch, souhaite également faire une offre. Des sources proches de News UK ont déclaré que Rupert Murdoch serait particulièrement enthousiasmé par le magazine The Spectator.
La famille Barclay tente de racheter l’entreprise et s’est tournée vers des investisseurs du Moyen-Orient pour l’aider à reprendre le contrôle.
Le groupe pourrait rapporter plus de 500 millions de livres sterling aux enchères selon certaines estimations. La personne familière avec les projets d’Axel Springer a déclaré que cela semblait « beaucoup trop cher pour une entreprise d’impression traditionnelle ».
Howard Barclay, ancien copropriétaire du Telegraph, a déclaré devant un tribunal en juillet que les acheteurs potentiels du groupe de médias le considéraient comme un « actif en difficulté », ajoutant qu’il « ne serait pas un actif facile à vendre ».
Le processus de vente sera probablement soumis à un examen minutieux de la part des régulateurs pour des raisons de concurrence.