Avions, chars, sous-marins et satellites : la nouvelle carte des exportations de défense


L’industrie de la défense nationale peut entraîner des progressions de croissance, de développement et une plus grande autonomie stratégique pour la sécurité nationale et la force de l’Italie dans le forum international. Mais le soutien aux exportations du secteur doit se faire « en appliquant les réglementations sectorielles de la manière la plus correcte et la plus opportune possible ». Les indications de la loi “sont nombreuses, mais en même temps rigoureuses sur les contrôles et garanties de transparence des opérations”. Mot de Luciano Portonalo, secrétaire général de la Défense et directeur national de l’armement. Le général, lors d’une audition à la commission IV du Sénat, a illustré la carte des accords en place et, surtout, ceux en perspective avec les autres États.

Exportations en reprise

Portolano cite le Sipri (Stockholm International Peace Research Institute) : « En 2021, il y a eu une reprise partielle des exportations après une baisse d’environ 14 % sur la période 2018-2019 ». Le général ne le dit pas, mais avec le conflit russo-ukrainien la reprise va s’accélérer. Pour le Sipri sur la période 2017-2012 les cinq principaux pays exportateurs « étaient les USA, la Russie, la France, la Chine et l’Allemagne, au total ils couvraient 77% du marché mondial. L’Italie était à la 6ème place. Ses exportations au cours de la période de référence représentaient 3,13% du total mondial “.

Le “facteur de protection de l’Italie” avec le conflit russo-ukrainien

Attention, prévient le secrétaire général de la Défense, “au protagonisme de pays ouvertement en concurrence avec l’Occident”. A plus forte raison, il est aujourd’hui indispensable “de maintenir et de protéger l’avantage technologique acquis”. Mais cela ne suffit pas : il faut « préserver et accroître la savoir-faire et la capacité à concevoir et fabriquer des systèmes à très haut contenu technologique ». Sur celles-ci, en effet, « la suprématie technologique (ce que les collègues anglo-saxons appellent dépassement technologique) vers les pays concurrents stratégique sur la scène internationale ». La Chine et la Russie sont maintenant au coin de la rue. A l’affût plus que jamais.

Le catalogue des accords

Portolano sort l’échiquier des projets militaro-industriels et des accords en perspective au Parlement. Le général parle d'”opportunités d’affaires”. Avec le France “Et l’accord descendant du Quirinal” est en phase de “définition et rédaction d’une feuille de route capacitaire qui inclura les principaux secteurs de coopération spatiale et navale”. Avec le Suède “Les activités menées par le Royaume-Uni pour la construction d’un avion de 6e génération se sont intensifiées à la lumière de la participation au programme Tempest” et pourraient s’étendre aux hélicoptères. Avec le Qatar “Les excellentes relations bilatérales ont conduit au développement de la coopération avec le pays dans tous les domaines de la défense” tant dans le domaine naval que “terrestre avec la construction éventuelle de plateformes amphibies SUPERAV 8×8”.

Torpilles, frégates, satellites

“En plus de l’acquisition du véhicule blindé 8×8 pour les unités de cavalerie, le Brésil il a exprimé son intérêt à être fédéré dans la constellation Cosmo SkyMed », précise le général. En coopération avec Algérie – une nation stratégique pour nous pour l’approvisionnement en gaz avec la visite l’autre jour à Alger du Premier ministre, Mario Draghi – «Leonardo a monté une joint-venture avec le ministère algérien de la Défense qui se chargera de l’assemblage de 100 hélicoptères ( AW169, AW139 et AW149) et le marketing connexe “. Il existe des accords avec le Japon, où le ministre Lorenzo Guerini s’est rendu hier, pour le développement des nouvelles frégates. En Indonésie, “l’opportunité de fournir des torpilles” est en jeu, mais aussi d’étendre les accords “au secteur de la défense aérienne”.



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