Avez-vous encore de l’amiante dans votre toit? L’assainissement coûte de plus en plus cher, prévient Drenthe

Quiconque a encore de l’amiante dans son toit ne devrait pas attendre trop longtemps pour nettoyer, prévient la province. « Il devient de plus en plus dangereux et plus difficile à enlever », a déclaré le député Tjisse Stelpstra.

L’homme politique de la ChristenUnie s’inquiète de la vitesse à laquelle les toitures en amiante disparaissent. Jusqu’à la mi-2019, l’assainissement progressait à un bon rythme, mais il s’est ensuite effondré. La raison en était que le Sénat a rejeté à la dernière minute un projet de loi de la secrétaire d’État Stientje van Veldhoven (D66) sur la base duquel chacun devait retirer l’amiante de ses bâtiments avant 2025. Elle a reporté la date limite de trois ans, mais cela n’a pas aidé: le sénat a jugé que la proposition était hâtive et inabordable.

Le nombre de mètres carrés de surface de toit nettoyés à Drenthe est passé de 160 000 mètres carrés au deuxième trimestre 2019 à environ 50 000 par trimestre actuellement. Stelpstra conclut que l’ouvrage ne s’est pas effondré et que les propriétaires (maintenant qu’il n’y a plus d’obligation dans l’air) ne font désamianter que lorsqu’ils sont occupés à des travaux de rénovation, par exemple.

Il peut imaginer cette considération, mais trouve le rythme trop lent. Au fil du temps, les pièces en amiante s’altèrent quelque peu et peuvent présenter un risque pour la santé publique. De plus, il n’est pas plus facile de les retirer en toute sécurité.

2 millions de mètres carrés rénovés

Environ 40 pour cent des toits recouverts d’amiante ont maintenant été enlevés dans toute la Drenthe, soit 2 millions des 3 millions de mètres carrés de surface de toit. La commune de Tynaarlo est la plus éloignée à l’approche, où un peu plus de la moitié des toits en amiante ont été enlevés. Avec 29 %, Meppel a encore un long chemin à parcourir. Les propriétaires peuvent solliciter divers emprunts auprès de la province à des conditions favorables pour financer le désamiantage.

De plus, le gouvernement propose un plan d’action pour accélérer l’assainissement des toitures. Le budget annuel est de 3 millions d’euros et l’argent est principalement destiné à l’information des propriétaires. Stelpstra espère que cela conduira à une accélération, mais a la tête dure. « J’étais en fait favorable à une interdiction de l’amiante, bien que j’aie aussi compris que le Sénat avait rejeté ce règlement. Je ne pense pas que cela deviendra encore une obligation légale, il faut espérer que le plan d’action accélérera les choses.

En 2016, la province, en collaboration avec le service environnemental RUDD, a soigneusement cartographié où se trouvent les toits en amiante partout. Pour cela, des prises de vue aériennes ont été réalisées avec une caméra spéciale. Cette information permet à la province de savoir exactement où les toits en amiante doivent encore être nettoyés.



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