Après un début de saison décevant, la famille D’Agostino évalue non seulement la position de l’entraîneur (Tesser et Oddo alertés) mais aussi celle du directeur

Dominique Zappella

4 septembre – 15h49 – AVELLINO

Poudrière de la maison Avellino. La défaite retentissante lors des débuts à Picerno (4-1) et le nul décevant à domicile contre Giugliano (1-1) ont déjà fait échouer l’ambitieux projet technique de promotion directe en Serie B. Et, ainsi, les propriétaires avec le. le président Angelo D’Agostino et, surtout, son fils Giovanni (administrateur unique mais en fait celui qui suit l’équipe au quotidien), sont prêts à revoir chaque choix après les investissements considérables, surtout au cours des deux dernières années. En effet, dans la balance, il n’y a pas seulement l’entraîneur Pazienza, contesté à plusieurs reprises par le public, mais tout le domaine technique, à commencer par le directeur Perinetti. Ce dernier, absent lundi soir au Partenio-Lombardi et resté à Milan après le marché des transferts pour les vacances prévues, est revenu subitement à Avellino dans la nuit après que la propriété elle-même ait pris un certain temps (officiellement, cependant, discret pour tous les managers , ndlr) donnant comme dernière chance le match à domicile de dimanche contre Cerignola. Les manœuvres ont déjà commencé il y a quelques jours avec Perinetti lui-même qui aurait alerté Oddo et surtout Tesser, ancien et particulièrement apprécié en Irpinia. Tous deux sont également apparus sur le radar de Trapani mais ce sont surtout des entraîneurs qui accepteraient des projets avec des contrats de deux ans.

la confiance s’épuise

Les propriétaires d’Avellino auraient cependant déjà répondu non car il y a déjà deux techniciens sur la liste de paie, notamment le très cher Rastelli. Et puis voici le rebondissement qui pourrait tout chambouler. Perinetti, également en raison d’un marché des transferts très coûteux entre les entrées (avec l’opération Redan et le contrat de quatre ans avec Sounas) et surtout les sorties avec d’importantes indemnités de licenciement ou de contribution à l’exode, n’aurait plus la confiance de les D’Agostino qui sont ainsi prêts à revoir le projet initialement partagé. A ce stade, les propriétaires pourraient fonctionner de manière autonome et parmi les candidats, en cas de licenciement de Pazienza, il pourrait y avoir étonnamment l’ancien Capuano qui se libérerait en un éclair du contrat avec Tarente. Le seul qui peut rester, cependant, est le directeur sportif Condò, lié par un profond respect aux propriétaires. Une sorte de déjà vu dans la maison verte et blanche car il y a tout juste un an, Avellino a été contraint de limoger Rastelli, après avoir débuté par deux KO consécutifs, et de se tourner vers Pazienza. Cette fois, nous avons préféré attendre un jour de plus, mais avec un destin lié uniquement et exclusivement à une série de victoires qui élimineraient toute mauvaise humeur et tout malentendu.





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