Avec une baisse des transports, des inconnues sur le surcroît de croissance produit par le Plan


La révision des programmes de dépenses du Pnrr « aura des conséquences sur les équilibres budgétaires et sur l’économie qui devront être soigneusement évaluées ».

L’avertissement lancé mardi par la présidente de l’Office parlementaire du budget (UPB) Lilia Cavallari lors de la présentation du rapport annuel sur les comptes de l’Autorité va droit au point clé jusqu’ici dans l’ombre de la longue discussion sur les modifications du Plan. Mais l’Office fait plus, et donne des chiffres qui éclairent les termes de la question.

Premier point : selon les calculs de l’Upb, le Pnrr dans sa version actuelle est capable de porter le PIB de 2,8 à 2,9 points au-dessus des niveaux de production qu’atteindrait l’Italie s’il n’y avait pas de reprise en 2026. Le coup de pouce attribué au Plan par l’Office parlementaire du budget est inférieur à celui calculé par le ministère de l’Économie qui, dans la Def d’avril, parle de 3,4 points de PIB supplémentaires. Mais ce n’est pas le sujet.

L’IMPACT DU PNRR

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Le profil de croissance attendu par le Pnrr, explique le Rapport, a été obtenu « en supposant une haute efficacité des investissements publics ». Cet optimisme découle également du fait que « les investissements dans les infrastructures de base, telles que les infrastructures de transport, ont généralement une efficacité élevée, supérieure aux autres investissements publics ». Et les transports sont désormais au cœur des investissements publics, qui dans la composition actuelle du Plan absorbent 66% des fonds, soutenus par 21% destinés aux investissements privés et 11% liés aux dépenses courantes. « L’estimation officielle repose donc sur l’hypothèse que les dépenses sont de qualité et d’efficacité élevées, afin d’augmenter structurellement la productivité et donc le potentiel de croissance à long terme ».

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Mais rien ne garantit que cela se produira. Et le rapport propose également deux scénarios alternatifs dans lesquels le degré d’efficacité de l’investissement est « moyen » ou « faible ». Dans le premier cas, les 2,9 points de PIB supplémentaires en fin de période sont ramenés à 2,2, dans le second ils descendent à 1,5.



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