Par Uwe-Peter Steinschek

Mon voisin Arno a une petite voiture et un gros problème avec le concept de gestion des places de parking de Berlin.

Il pense que la boîte est en quelque sorte en retard et en avant. Ce n’est que récemment qu’il s’est plaint à moi de son chagrin. « Je ne pense pas que ce soit d’accord avec les vignettes des résidents. J’ai payé, mais je dois souvent faire plusieurs fois le tour du pudding jusqu’à ce que je trouve enfin un trou dans notre rue. Ce n’est pas normal. »

Certes, la vignette de stationnement riverain est au prix relativement modéré de 20,40 euros pour deux ans.

Mais Arno est contrarié de ne pas avoir de place de parking garantie pour son argent. Il pense que les autorités se la coulent douce. « Oui, ils prendront l’argent. Mais après, il fallait s’assurer de pouvoir le gérer soi-même », gronde-t-il.

Arno voit l’erreur dans le système. Il précise que les automobilistes qui n’habitent pas dans le quartier ne paient au distributeur de billets qu’une fois qu’ils ont pu garer leur voiture. En tant que résident, cependant, il a déjà payé. Mais il devait toujours chercher la place de parking.

Arno apporte une comparaison : « La vignette de résidence, c’est comme si vous achetiez un billet de cinéma mais n’aviez pas droit à une place. C’est fou. »

Je peux en partie comprendre la frustration d’Arno. Parce qu’ici dans le Kiez, même après l’introduction de la gestion des places de stationnement, les places de stationnement sont restées rares. Surtout parce que les places de stationnement sont souvent bloquées ou mal utilisées.

Quelques exemples : Juste à côté, une façade de maison est en cours de rénovation. Des sacs de ciment, des pièces d’échafaudage et une toilette dixi pour les ouvriers du bâtiment répartis sur cinq places de stationnement. Travaux de câble sur le trottoir. Les dalles de trottoir qui doivent être enlevées se sont accumulées dans trois places de stationnement pendant des jours.

Le soir il y a des poubelles sur deux places de parking. Ils ne sont vidés par le BSR que le lendemain matin. Jusque-là – aucune chance de se garer.



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