Avec Parme il y a Correa dès 1′ : l’Argentin en Coupe d’Italie pour reconquérir l’Inter

Ce soir, Tucu commencera après plus de deux mois. La dernière fois, c’était à Munich le 1er novembre. Hors Lukaku, l’Argentin veut profiter de l’occasion

Face à Parme, en Coupe d’Italie, Joaquin Correa portera à nouveau un maillot de titulaire qui lui manquait depuis l’insignifiant match à l’extérieur à Munich le 1er novembre.

Depuis, Tucu surveille ses coéquipiers (comme samedi à Monza) ou est entré en finale (comme la victoire de mercredi à San Siro contre Naples). 2023, pour l’ancien joueur de la Lazio, a commencé exactement comme 2022 s’est terminée, c’est-à-dire avec un goût amer. Depuis l’automne, il n’a jamais été au top grâce à une inflammation du tendon de la rotule, conséquence d’un coup reçu à l’Inter-Barcelone le 4 octobre. Cette nuit-là, les supporters des Nerazzurri ont célébré la fin de la crise et un succès qui s’est avéré plus tard crucial pour le passage aux huitièmes de finale de la Ligue des champions. Correa, en revanche, n’a eu que des problèmes à partir de ce moment-là : il a été à l’infirmerie pendant quelques matches (lors des matches à l’extérieur à Reggio Emilia et à Barcelone), mais il est ensuite revenu. Même si ce n’était en aucun cas 100%. Et pour sa générosité et son dévouement à la cause, il a payé un lourd tribut.

SANS LUKAKU

Avec Lukaku qui n’était pas prêt et ne reviendrait que trois jours (du 26 au 29 octobre : 2 tirs contre le Viktoria Plzen et la Sampdoria), Joaquin a serré les dents et est entré sur le terrain en luttant contre l’agacement qu’il avait parce qu’à l’avant Inzaghi n’avait plus que Dzeko et Lautaro. Il a servi la passe décisive pour le but de Big Rom en Ligue des champions contre les Bohémiens, il a réalisé un but spectaculaire (celui du 3-0) contre la Sampdoria, mais ensuite la douleur l’a de nouveau arrêté. Aussi bien à l’entraînement qu’en match. S’il n’avait pensé qu’à lui-même et à la Coupe du monde, il aurait réussi et aurait plutôt mis l’Inter en premier. Ainsi, pendant la semaine, il travaillait avec ses coéquipiers (en veillant à ne pas trop « se fatiguer ») et lors des matches officiels, il se rendait sur le terrain, venant souvent du banc. Ce furent des minutes utiles pour donner du souffle au Bosnien et à l’Argentin, même s’il n’a certainement pas pu en profiter. Si la double inflammation des tendons d’Achille qui l’a mis KO lors du dernier amical de la Seleccion, celle remportée le 16 novembre contre les Emirats Arabes Unis (il a marqué la finale 5-0 en partant du banc), serait sortie même en repos dans l’infirmerie dans les semaines précédentes, il n’est pas possible de le savoir. Bien sûr, compte tenu de son état, Scaloni a dû l’exclure de la liste des 26 et s’est rendu au Qatar en tant que spectateur, histoire de fêter le jour de la finale remportée contre la France aux tirs au but. Dans son esprit, le 18 décembre devait se dérouler différemment et sa place voulait que ce soit sur le terrain, pas dans les tribunes.

RÉCUPÉRATION ET RACHAT

Pendant les vacances à la maison, Correa s’est reposée et a guéri, de sorte que l’inflammation a disparu. À son retour à Pinetina, il a suivi des thérapies et s’est entraîné pendant quelques jours, mais est ensuite revenu dans le groupe. Maintenant, les douleurs du passé sont parties et il espère qu’une nouvelle saison commencera ce soir. Il n’a aucun remords et, en tant que professionnel, il estime avoir fait ce qu’il fallait en se sacrifiant pour l’Inter et pour Inzaghi, l’entraîneur qui le voulait fortement avec lui à Appiano à l’été 2021. Tucu ne demande que l’aide de bons chance : rien de particulier, juste pour se sentir bien. La légère contrariété qui a assommé Lukaku lui donnera un maillot de départ et il compte bien profiter de l’occasion. Peu importe s’il se jouera contre Parme, une formation de Serie B et si le match ne sera valable « que » pour les huitièmes de finale de la Coupe d’Italie. Pour lui, ce sera un jeu dans lequel essayer à tout prix de faire passer un message.

RESTER

Les rumeurs du marché selon lesquelles ils veulent qu’il quitte l’Inter en janvier (en prêt) ne l’intéressent pas car il sait que le club ne le laissera pas partir sans une offre d’achat de la carte. Et ce dernier n’arrivera pas car, après l’obligation de rachat déclenchée en février dernier, l’opération Correa était budgétisée à 33,3 millions. Tucu rêve donc d’un redémarrage à l’instar de son compatriote Nico Gonzalez, lui aussi exclu de la sélection argentine au dernier plongeon, mais décisif vendredi sur penalty pour la victoire face à Sassuolo. Ce soir, il aura sa chance et il n’a pas l’intention de la gâcher comme il l’a fait par le passé. Pas toujours (ou pas seulement) à cause d’elle.



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