Avec la co-auteure Julia Quinn, il met en scène la première reine noire d’Angleterre dans la série du même nom. Et il offre de nouveaux imaginaires, bons non seulement pour la télévision


Serena Dandini (photo de Gianmarco Chieregato).

Stet après l’accession au trône de Charles III vous êtes passé à l’abstinence des histoires sacrées, ne vous inquiétez pas car il vous rencontre le prequel dont tous les fans Bridgerton ils attendaient ou les six épisodes du Reine Charlotte.

Il s’agit d’une série télévisée inspirée de l’histoire de la princesse allemande Charlotte de Mecklembourg-Strelitz qui à l’âge de 17 ans, elle épousa le jeune roi George IIInaturellement sans le connaître comme on le faisait alors, et ne découvrant que plus tard qu’il avait un petit défaut qui le rendait fou.

Mais la nouvelle reine intrépide et courageuse pourra le soutenir et se tenir à la tête du royaumeet en même temps être capable de tenir à distance les courtisans malveillants et de donner naissance à pas moins de 15 enfants (!!!).

Et jusqu’ici le récit correspond à la vraie histoire mais le diabolique JUlia Quinn et Shonda Rhimes, auteurs de la saga à succès, ont souligné certaines sources historiques qui suggèrent une origine africaine de la reine et avec un amusement éhonté ils ont mis en scène la première reine noire de l’histoire de l’Angleterre, (pour le plus grand plaisir des fans de Meghan Markle).

Cette perspicacité créative a transformé un simple conte d’évasion avec une toile de fond princière en une fresque ironique et actuelle d’une société multiethnique dans lequel, grâce à la prévoyance de souverains éclairés, un monde nouveau et très moderne est né au milieu du XVIIIe siècle.

Inde Ria Amarteifio est la « reine Charlotte » (©Netflix).

« L’expérience » comme l’appellent les protagonistes, c’est-à-dire une « substitution ethnique » vertueuse opérée scientifiquement par la royauté pour répondre à un avenir plus juste et égalitairen’est qu’un des coups de génie des créateurs de cette série et de la précédente Bridgertonqui a fait mouche grâce aussi à des personnages féminins pleins de caractère et beaucoup de sexe qui ne fait jamais de mal.

« Queen Charlotte » de Julia Quinn et Shonda Rhimes (Mondadori).

Le producteur Sondha Rhimes, après une suite interminable de succès tels que L’anatomie de Grey il a créé sa propre société de production Shondaland pour continuer à mettre en scène librement des histoires qui au fil du temps ont changé l’imagerie télévisuelle. Julia Quinn, quant à elle, est une auteure à succès adorée du public et traduit dans plus de 43 langues.

Ensemble, ces deux femmes entreprenantes ils ont créé un empire et ont écrit ensemble Reine Charlottevient de sortir en librairiené de la série et non l’inverse comme on en avait l’habitude dans le traditionnel… « extrait du livre ».

Je conseille fortement à la Ministre Lollobrigida d’apprécier la lecture qui pourrait être riche en inspiration pour de nouvelles paroles.

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