Autorité écologique : le gouvernement doit intervenir « de toute urgence » pour « restaurer efficacement » les réserves naturelles négligées


De nombreuses réserves naturelles protégées aux Pays-Bas sont dans un tel état que le gouvernement doit prendre des mesures « immédiatement ». Réduire la charge d’azote sur la nature et améliorer la gestion de l’eau sont essentiels. L’Autorité écologique l’a écrit dans un avis présenté vendredi à la ministre sortante Christianne van der Wal (Nature et Azote, VVD). L’Autorité écologique a été créée il y a un an et demi par Van der Wal pour évaluer le bien-fondé écologique des décisions gouvernementales.

« Le gouvernement doit et peut désormais prendre des mesures d’urgence pour atteindre ses propres objectifs en matière de protection de la nature », écrit l’organisme consultatif. Bon nombre des réserves naturelles les plus importantes, les zones Natura 2000, se portent moins bien que lorsqu’elles ont été notifiées à l’Union européenne comme dignes de protection il y a des années. Une nouvelle détérioration ne peut être exclue. « Cette situation est contraire à la législation nationale et européenne. »

dans les conseils au ministre Van der WalAutorité écologique Des espèces animales et végétales menacées et précieuses disparaissent, tandis que les espèces plus communes (parfois exotiques, moins désirables) augmentent rapidement en nombre.

Les mesures sont « urgentes » et ne doivent pas se limiter aux limites des réserves naturelles négligées elles-mêmes. L’environnement doit également être explicitement impliqué, selon les experts de l’organisme consultatif. « Il est essentiel d’avoir une bonne compréhension de la réserve naturelle dans son ensemble paysager. Ce n’est qu’alors que les mesures nécessaires à une restauration durable de la nature dans et autour des zones deviendront clairement visibles.» Les loisirs devraient également être restreints ici et là.

Les effets de l’excédent d’azote et du dessèchement des sols naturels sont visibles par tous, selon les conseils. « Des espèces animales et végétales menacées et précieuses disparaissent, tandis que le nombre d’espèces plus communes (parfois exotiques et moins désirables) augmente rapidement. Dans certains cas, il ne reste que des espèces communes, mais même celles-ci sont en déclin. » Ce dernier phénomène est particulièrement vrai dans les forêts sèches, les zones de dunes, les landes, les tourbières surélevées, les tourbières basses et les prairies pauvres.

Incomplet

Selon l’Autorité écologique, la « récupération efficace » des réserves naturelles ne peut être obtenue dans près de 90 pour cent des cas qu’en prenant des mesures en dehors de la zone elle-même. « Envisagez d’établir des liens avec d’autres natures, d’augmenter l’habitat des espèces, de réduire l’eutrophisation dans la région pour améliorer la qualité de l’eau ou de modifier le niveau d’eau pour améliorer la disponibilité de l’eau dans la région. »

Pour cet avis, l’organisme consultatif a évalué 70 des 130 analyses que toutes les provinces ont effectuées sur leurs réserves naturelles. Ces analyses objectives dites nature sont « précieuses » mais dans un certain nombre de cas incomplètes, note l’Autorité. Par exemple, ils ne décrivent pas toujours les évolutions en dehors des réserves naturelles protégées qui provoquent la détérioration de la nature en leur sein.

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