LAcréé en 2012 par les Nations Unies, le Le jour des parents, ou Journée mondiale des parents, est célébrée chaque année le 1er juin. Le but? Reconnaître le rôle important que le Parents qu’ils ont dans la croissance de leurs enfants.
En effet, depuis que le monde existe, celui du parent a toujours été considéré comme le travail plus beau mais aussi plus difficile qu’il y a, sinon impossible, comme l’a soutenu Freud. Une aventure passionnante pour laquelle, parfois, on aimerait avoir un manuel d’urgence à consulter à la volée pour ne pas se tromper.
Parents : mode d’emploi
Mais il y a vraiment une meilleure façon que d’autres d’être parent? C’est le doute qui surgit parfois dans l’esprit des mères et des pères. Un dilemme atavique auquel, tout au long de l’histoire, ils ont tenté de apporter une réponse aux philosophes, psychologues et chercheurs.
De leurs études est née l’idée que il existe différents styles parentaux et que chacun d’eux aurait certains effets sur le développement des enfants. C’est vraiment comme ça ? Nonobstant le fait que, comme chaque enfant, chaque parent est unique, tout comme sa façon d’être en relation avec ses enfants, il est vrai que dans certaines caractéristiques trouvées dans les différents styles parentaux il n’est pas si difficile de trouver un morceau de son expérience.
Autoritaire ou autoritaire ? Laxiste ou indulgent ? Hélicoptère ou parcours libre ? Avec l’aide du psychologue du développement et psychothérapeute Michel Metzingernous avons identifié les styles parentaux les plus courants, en essayant de mettre en évidence les caractéristiques, les différences, les limites et les forces dont s’inspirer.
Parents autoritaires
Commençons par le style jugé par de nombreux experts comme le plus efficace pour élever des enfants, caractérisé par un contrôle élevé par rapport à un soutien fort et proximité émotionnelle. Les parents autoritaires sont capable d’établir des règles et des limites précises mais sans être autoritaire. Ils encouragent les échanges et les discussions verbales, fournissent des explications adéquates sur les règles, favorisent l’autonomie mais aussi respectent et encouragent la qualité et le potentiel des enfants. Le secret de ce modèle pédagogique serait en effet la mélange parfait entre la capacité à donner des règles précises et une attitude empathique visant à fournir des réponses positives et non autorisées. D’après l‘Association Américaine de Psychologieje les enfants élevés dans ce style ont tendance à être amicaux, énergiques, joyeux, autonomes, autonome, curieux, coopératif et même orienté vers le succès. Des avantages qui seraient évidents même à l’adolescence : selon les Département de la santé et des services sociaux (HHS) en fait les enfants avec des parents autoritaires seraient moins sujet aux comportements violents et à la consommation de drogue. « Les enfants de ces parents rappellent un peu les enfants définis comme sûrs par Bowlby, capables d’explorer le monde de façon autonome. – précise le Dr Micol Metzinger – Fort de la base sécurisée, généralement représentée par le parent, sur laquelle ils peuvent revenir et compter à tout moment s’ils en ont besoin ».
La bonne pointe
S’il est vrai que le style autoritaire est souvent celui jugé le plus efficace, il faut dire aussi qu’il est peut-être le plus difficile à mettre en pratique. Surtout à la lumière de la frénésie qui caractérise la vie de nombreuses familles. Le conseil utile ? Laissez-vous inspirer par ces principes éducatif sans finir par être submergé par des attentes trop élevées de succès. En fait, dans la vie de tous les jours, il n’est pas toujours possible de déchaîner le style autoritaire, mais cela ne signifie pas que l’on doive se sentir des parents moins capables que les autres.
Le style autoritaire
Des règles strictes, des punitions, des attentes élevées et une approche stricte : en général, cela pourrait être décrit comme le style autoritaire, typique des parents qui veulent faire accepter les règles aux enfants sans laisser de place à la discussion. Le risque? Que les enfants ont du mal à accepter les règles car ils n’en comprennent pas bien le sens. Les règles sont vécues comme des impositions et comme telles mal digérées.
Des règles claires mais contextualisées !
Voici donc le conseil utileNous pensons souvent qu’être strict et rigide en donnant des règles aux enfants peut être un moyen plus efficace de les faire respecter. En réalité, établir des règles ne signifie pas donner des ordres. Les règles et interdits doivent être clairs mais expliqués et contextualisés, sinon vous risquez l’effet boomerang. « La le respect des règles CA ne devrait pas être dicté par la terreur et la peur de toute représailles. – explique la psychologue – Alors que d’une part ce mécanisme pourrait profiter au narcissisme du parent, dont l’enfant est aussi aux yeux des autres, au moins en apparence, obéissant et respectueux, d’autre part le risque d’une accumulation de colère et d’insécurité est imminent« .
Le style permissif
Aimant et amical mais réticent à surveiller de près les enfants et d’établir des règles claires et des limites précises. Ce serait, en général, le portrait-robot du parent permissif. Si d’une part nous avons affaire à des parents qui parviennent à établir une relation amicale avec leurs enfants, basée sur la confiance, même ce type d’approche aurait des limites. «Les enfants ont besoin de limites et de règles – explique le Dr Metzinger – pour définir les limites de soi, apprendre à tolérer la frustration et identifier des repères, grâce à quoi se sentir plus calme et plus en sécurité ». Les enfants élevés avec des parents permissifs, en effet, ont tendance à être certainement plus indépendants et capables de prendre des décisions mais deuxièmement l’Association américaine de psychologieils seraient encore plus impulsif, rebelle, agressif et aurait plus de difficulté à se contrôler. Le conseil utile ? Laisse faire les enfants chance de s’impliquer et de faire des erreurs il est fondamental pour leur croissance, cependant le ssurveillance, même à distancele parent ne doit jamais manquer.
Style négligent ou non impliqué
Les parents qui entrent dans cette catégorie ont un style qui peut être considéré comme indisponible, négligent ou même absent. Les enfants de ces parents étaient peut-être plus autonomes, mais aussi avoir des problèmes d’estime de soi et finir par essayer de compenser ce manque de manière malsaine. « Un enfant qui ne pleure pas et qui s’entend seul à chaque occasion, n’est pas forcément un enfant sûr – précise la psychologue – peut en effet avoir appris dans la relation avec ses parents qu’il ne peut compter sur personne et donc avoir appris à le faire toi-même, jecependant, dans certains cas, intérioriser l’idée de ne pas être digne d’amour et de soinsavec des répercussions inévitables sur l’estime de soi et les relations interpersonnelles ».
L’amour comme nourriture
Une étude 2019 en fait, il a souligné comment les personnes dont les parents ne sont pas impliqués ont souvent des problèmes de relations sociales et de régulation émotionnelle. Voici alors le Conseil utile: n’oubliez jamais que le la disponibilité affective du parent est une composante fondamentale du développement certains enfants. Cela fait partie de cette nourriture qui ne devrait jamais manquer, même pour développer l’estime de soi.
Hélicoptère des parents
Vous ne vous reconnaissez dans aucun de ces styles ? Alors vous pourriez être des dieux parents d’hélicoptère, en anglais Parents d’hélicoptère. Le terme quelque peu curieux a été inventé par Foster W. Cline et Jim Fay dans leur livre de 1990 et est devenu si célèbre qu’il est officiellement entré dans les dictionnaires anglais. Mais qui sont les parents de l’hélicoptère ? Ce seraient ces parents qui, tout comme les hélicoptères, auraient le tendance à suivre leurs enfants d’en haut, en essayant de répondre rapidement à chacune de leurs demandes mais aussi d’intervenir pour résoudre n’importe lequel de leurs problèmes. Le contrôle et la planification seraient à la base d’une attitude qui, bien que dictée par l’amour inconditionnel de ses enfants, risque d’avoir effets contre-productifs sur la croissance. L’hypercontrôle, généré par la peur que l’enfant puisse faire face à des défaites et des échecs, peut en effet nuire à l’estime de soi de l’enfant, en plus de limiter son autonomie.
Moins de contrôle
Le conseil utile ? Pourtant Parfois, il est difficile de résister à la tentation d’être des parents d’hélicoptères et les remplacer, il est bon de garder à l’esprit que permettre aux enfants de faire face aux frustrations, aux échecs ou aux simples moments d’ennui c’est le plus beau cadeau que nous puissions leur faire, car ce n’est qu’ainsi qu’ils pourront construire et façonner leur identité, laissant émerger leur potentiel.
Parents en liberté
Tout ‘extrême opposé des parents hélicoptèresenfin, de manière beaucoup plus décontractée, il y aurait les parents dits en plein air. Le nom inspire une sympathie immédiate, mais que signifie être un parent en liberté ? Ce terme désigne les parents qui ils permettent aux enfants de prendre des risques. Les parents en liberté donnent des règles et informent des conséquences du non-respect de ces règles, cependant ils encouragent leurs enfants à être indépendants, les laissant libres d’agir, de choisir et même de se tromper. Les avantages de cette approche sont nombreux : les enfants peuvent en effet grandir plus confiants, autonomes, enclins aux relations sociales et plus créatifs. Le risque? Juste là une plus grande probabilité de prendre des risques et de se retrouver dans des situations dangereuses.
En liberté oui, mais pas distrait
« Le conseil utile dans ce cas est de rappeler que laisser aux enfants la possibilité de se débrouiller seuls est essentiel pour leur croissance – conclut le psychologue – mais ils ne doivent jamais manquer ce regard. observateurs éloignés qui vous permet d’intervenir si la situation le rend nécessaire et qui donne confiance aux enfants pouvoir expérimenter en toute sécurité ».
Le test pour les parents
Aucun style ne reflète votre mode parental ? Pour avoir une réponse plus précise, il est même possible de passer un test (en anglais), disponible sur le site Psychcentral.com
L’important, bien sûr, quel que soit votre style, est de célébrer le Journée mondiale des parents garder en tête la seule vérité qu’aucun expert ou théorie en psychologie ne niera jamais : les parents parfaits, heureusement, n’existent pas. Mais l’amour et la conscience peuvent faire la différence.
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