Autorisation de rejet pour la bioraffinerie de Grubbenvorst détruite

La bioraffinerie prévue à Grubbenvorst ne recevra pas de permis pour le moment. Le Conseil d’État a annulé mercredi le permis de décharge précédemment accordé.

Selon le Conseil, il ne peut être exclu que la qualité de l’eau du cours d’eau rejeté soit affectée. L’Office des eaux doit d’abord mener une nouvelle enquête à ce sujet.

La société RMS Venlo veut construire une bioraffinerie sur le Horsterweg. Il s’agit d’une usine où le fumier des fermes d’élevage, ainsi que l’herbe des bords de route et le fumier solide, sont fermentés. Ils sont ensuite transformés en énergie durable, en engrais organiques et en eau. Dans ce processus, l’entreprise souhaite rejeter les eaux usées dans un ruisseau voisin, appelé De Gekkengraaf.

Des risques
L’Office des eaux du Limbourg a accordé une autorisation à cet effet en 2018. Mais la résistance surgit bientôt. Vereniging Behoud de Parel, qui s’engage pour la qualité de vie à Grubbenvorst, et l’organisation environnementale Vereniging Leefmilieu, estiment que les recherches sur les risques de pollution pour l’environnement sont insuffisantes. C’est pourquoi ils ont déposé une plainte auprès du tribunal de district du Limbourg en 2020.

Ce juge a accueilli l’appel et a ajouté une condition supplémentaire au permis d’eau. Par exemple, les eaux usées doivent être échantillonnées et analysées au moins deux fois par semaine pendant un an. Les associations environnementales ont estimé que cela n’allait pas assez loin et ont donc fait appel.

Efficacité d’élimination
L’Office des eaux déclare qu’il n’y a que des «risques très limités» associés au rejet des eaux usées, car des installations de filtrage sont utilisées qui purifient d’abord les eaux usées. L’installation élimine 95 % de toutes les substances dissoutes de l’eau, indique l’Office des eaux.

Insuffisamment étayé
Le Conseil d’État juge désormais que l’Office des eaux du Limbourg n’a pas suffisamment démontré que la qualité chimique et écologique du Gekkengraaf n’est pas en jeu. C’est pourquoi le permis de rejet a été annulé. Si la régie des eaux veut accorder une nouvelle autorisation à RMS, elle doit au préalable faire réaliser une étude des conséquences des rejets sur la qualité de l’eau. On ne sait pas combien de temps une telle enquête prendra.

Réponse
L’allemand RMS GmbH informe L1 que le projet a désormais été vendu à WindVision, basé à Maastricht. Ils n’ont pas été en mesure de commenter l’annulation du permis mercredi.



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