Autonomie, des services minimaux aux ressources, les 10 mots clés de la réforme

Demande d’autonomie

C’est la région, après consultation des autorités locales et selon les modalités et formes établies dans le cadre de son autonomie statutaire, qui se prononce sur la demande d’attribution de formes complémentaires et de conditions particulières d’autonomie. La région est donc seule habilitée à engager la procédure de régionalisme différencié, sous réserve de consultation des autorités locales.

La demande approuvée par la région doit être adressée au Président du Conseil des Ministres et au Ministre des Affaires Régionales et des Autonomies. Cette dernière a pour mission d’entamer les négociations avec la région concernée en vue d’approuver l’accord. Le démarrage des négociations intervient après que l’évaluation des ministres en charge du dossier et du ministre de l’Economie et des Finances ait été acquise (il s’agit d’identifier les ressources financières à allouer). Trente jours après la demande, la négociation est toujours entamée.

Matière

Le ou les actes d’initiative de chaque Région peuvent concerner un ou plusieurs sujets ou domaines de sujets.

Accord préalable

Il appartient au Conseil des ministres, sur proposition du ministre des Affaires régionales et de l’Autonomie, d’approuver l’accord préalable négocié entre l’État et la Région, qui doit être accompagné d’un rapport technique. L’accord préalable doit être immédiatement transmis à la Conférence unifiée (la Conférence Etat-ville et collectivités locales et la Conférence Etat-régions se réunissent, sur convocation du Premier ministre, pour les questions d’intérêt commun des régions, provinces, communes et communautés de montagne). ) pour l’expression de l’avis, à rendre dans un délai de trente jours à compter de la date de transmission.

Documents de politique parlementaire

Après que la Conférence commune a rendu son avis et en tout état de cause une fois passé le délai de production de l’avis, l’avant-projet d’accord est immédiatement transmis aux Chambres pour examen par les instances parlementaires compétentes. Ces derniers expriment leur avis à cet égard par des documents d’orientation, selon leurs règlements respectifs, dans un délai de soixante jours à compter de la date de transmission de l’avant-projet d’accord, après avoir entendu le président du conseil régional concerné. Après avoir évalué l’avis de la Conférence unifiée et sur la base des documents politiques émis par les organes parlementaires compétents – et, en tout état de cause, après soixante jours -, le président du Conseil des ministres ou le ministre des Affaires régionales et des Autonomies prépare l’accord définitif du dispositif, éventuellement à l’issue de négociations ultérieures avec la Région concernée, le cas échéant.



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