Aujourd’hui, au procès des attentats du 22 mars, les humanitaires qui ont été les premiers présents après l’attentat de la station de métro de Maalbeek témoignent. Les témoignages auraient dû commencer mardi, mais en raison du tumulte entourant les conditions de transfert des accusés, il a fallu attendre jusqu’à hier après-midi pour que le directeur des opérations de la police des chemins de fer s’exprime.
Il a témoigné comment la police a aidé les victimes de l’attaque, mais a également dû mettre en place des zones de sécurité et effectuer des perquisitions dans la station de métro et ses environs. Il dit n’avoir jamais vu autant de dégâts et de souffrances humaines dans sa carrière de policier que le 22 mars 2016.
Aujourd’hui, les pompiers et un médecin qui a aidé les victimes prendront la parole. “Il s’agira donc principalement de blessés”, a précisé la juge d’instruction Sophie Grégoire. Elle a également expliqué que les juges d’instruction avaient choisi de ne pas lister tous les blessés lors de la présentation de l’enquête. “Ils sont des centaines et il n’est pas possible de localiser tout le monde au moment de l’attaque. Et nous n’avons pas voulu citer que quelques victimes. De plus, il n’y a pas que des victimes avec des blessures physiques, mais aussi des personnes qui souffrent psychologiquement”. .” Aujourd’hui, nous allons parler des types de blessures, a-t-elle déclaré.
Parce que Delphine Paci, l’avocate de Salah Abdeslam, a rendu jeudi soir des conclusions sur le fait qu’Abdeslam a été fouillé nu les 3, 4 et 5 janvier, le président Massart doit encore se prononcer ce matin. La question du transfert risque donc également d’être rediscutée aujourd’hui, bien que l’avocat d’Hervé Bayingana Muhirwa ait indiqué hier que son client sera présent vendredi – même après une fouille à nu avec genou fléchi – pour suivre plus avant le processus.
Normalement, il n’y a pas d’audience le vendredi, mais comme il n’y a pas eu d’audience le lundi 2 janvier en raison de la période des vacances, l’audience aura toujours lieu aujourd’hui. Cependant, l’horaire est un peu modifié, puisque Grégory Moitroux, le coordinateur de la présentation de la recherche, ne peut pas être présent.
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