« Aucune indication de dissimulation » dans l’affaire de viol de la KU Leuven, selon le commissaire du gouvernement

La commission de l’éducation du Parlement flamand a tenu mercredi une séance supplémentaire à huis clos. Le sujet de discussion était le rapport du commissaire du gouvernement de la KU Leuven sur les abus d’un professeur qui a violé une étudiante en 2016. Ce n’est que deux ans plus tard qu’une plainte officielle a été déposée et que FD a été condamné la semaine dernière.

Le commissaire du gouvernement confirme la version que la KU Leuven a donnée ces derniers jours : la victime n’a pas voulu se rendre à la police en 2016 et 2017. Après cela, le parquet et le juge d’instruction ont demandé à plusieurs reprises à l’université de suspendre toute action contre le professeur, afin de ne pas l’alarmer et de ne pas interférer avec les mesures d’enquête nécessaires.

« La KU Leuven a exhorté à plusieurs reprises – au moins une fois par mois – à pouvoir agir et à assumer ses responsabilités en matière de sécurité sur le campus », indique le rapport. Le commissaire du gouvernement dit en avoir vu la preuve. Il souligne que la protection de la victime était un fil conducteur dans ce dossier. La victime voulait éviter l’attention des médias et l’université a fait tout ce qu’elle pouvait et était autorisée à faire selon la victime.

Maintenant que FD a été condamné et que les informations de l’enquête judiciaire sont disponibles, l’université veut boucler sa propre procédure disciplinaire.



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