D66 et JA21 insistent pour qu’une enquête externe indépendante soit également menée. « Nous n’avons aucun doute sur le cours des événements, mais avec une enquête externe, vous pouvez lever tout doute et toute incertitude », déclare Henk Pragt au nom de D66.
« C’est un cas de canard de toilette », ajoute Frank Duut de JA21. « Nous aimons croire les conclusions de la province. Si rien d’inhabituel ne s’est produit, pourquoi seriez-vous contre ? » Le Parti pour les Animaux et le SP plaident également pour une enquête externe.
Cette enquête n’aura pas lieu. Les cinq partis qui forment aussi le gouvernement provincial n’aiment pas cela. Après avoir pris connaissance des conclusions de l’enquête interne, ils ne voient aucune raison d’y donner suite. « La province a déjà traversé beaucoup de poussière », déclare Henk Post de la ChristenUnie. « Une leçon coûteuse a été apprise. Nous n’avons pas besoin de consacrer plus de temps et d’argent à cela. Nous ne récupérerons pas l’argent. »
Incidemment, les partis de la coalition reçoivent également le soutien d’une partie de l’opposition à cet égard. Par exemple, Sterk Lokaal ne voit rien dans une enquête externe, tout comme le PVV. Nico Uppelschoten : « Qu’est-ce qu’on fait maintenant », se demande-t-il. « L’équipe du projet a changé et l’administrateur provincial responsable n’est plus là. » Cees Bijl était responsable de ce dossier, mais s’est arrêté à la fin de l’année dernière. Nelleke Vedelaar est son successeur.
« Une nouvelle étude ne nous apporte rien d’autre que les conclusions désormais disponibles », poursuit Uppelschoten. « C’est tout à son honneur que la province n’ait pas dissimulé les problèmes, mais qu’elle nous en ait informés. »