Au Frioul la première phase de la Coupe du monde: l’Italie fait ses débuts avec le Venezuela

Le premier lancement à Navarria. L’entraîneur bleu après la troisième place de la Coupe Canada : « Le groupe fait la différence ».

La Coupe du monde de softball débutera samedi à Castions di Strada et Buttrio, dans le Frioul-Vénétie-Julienne. Il n’y a eu aucun changement par rapport à l’équipe qui a pris part à la Coupe Canada la semaine dernière dans la ville de softball de Surrey, en Colombie-Britannique, où les bleus ont terminé au troisième rang. L’Italie devra affronter des adversaires de premier niveau tels que les champions olympiques du Japon, du Canada, bronze à Tokyo 2020, ainsi que le Venezuela, la Nouvelle-Zélande et les Philippines. Les mots de l’entraîneur Federico Pizzolini : « Le groupe fait la différence et le voyage au Canada a servi à cela, nous avons un groupe cohérent, il n’y a pas de différence entre les jeunes et les anciens et historiques de ce groupe ».

Bon mélange

La formation bleue lui a laissé de bonnes impressions lors de ses dernières sorties : « On a le bon mix en ce qui concerne l’attaque : on a des frappeurs puissants, mais on peut aussi intervenir en cas de difficulté avec des jeux courts en exploitant la vitesse de certains joueurs. Nous avons perdu quelques bons frappeurs, comme Andrea Howard et Amanda Fama, mais nous avons ajouté de nouveaux joueurs, pouvant profiter de la puissance McKenzie Barbara ou Giulia Koutsoyanopulos elle-même, qui à l’époque était l’une des jeunes joueuses du groupe, cette année elle s’est surtout améliorée en attaque ».

Mot-clé

« Groupe » est le maître mot également en ce qui concerne la gamme de lanceurs : « La plateforme de pitching n’est pas faite par un leader, mais nous avons fait un choix en privilégiant quatre lanceurs aux caractéristiques différentes pour battre les cartes. Nous avons misé sur Christina Toniolo, que nous suivions depuis quelques années, pour la tester dans des matchs d’une certaine importance. Nous avons pris cette décision pour évaluer son efficacité et évaluer s’il fallait l’appeler ou non l’année prochaine. Sur les adversaires que l’Italie devra affronter, focus sur l’équipe considérée comme favorite pour remporter le groupe, à savoir le Japon : « Le Japon est l’équipe numéro un de ce groupe, ce sont des champions olympiques en titre et, malgré quelques changements cette saison, ils restent une équipe difficile, composée de grands professionnels qui ont la possibilité de travailler dur toute l’année sous la houlette d’un entraîneur de niveau qui impose la perfection. Au Canada aussi, ils n’avaient pas d’adversaires. Sur la liste se trouve Yukiko Ueno, une lanceuse très fiable qui les a emmenés vers de grands sommets ». Attention aussi au Canada, une équipe renouvelée par rapport à l’équipe nationale capable de remporter le bronze aux Jeux olympiques : « Le premier match où nous les avons affrontés à la Coupe Canada a été étriqué au niveau du score, caractérisé par trois grosses erreurs de notre part en attaque, sinon cela aussi aurait pu être un match qui aurait pu tourner en notre faveur. Je ne pense pas qu’ils aient caché leurs cartes, ils avaient certainement un effectif élargi, cependant, surtout dans le match qui a mené à la médaille de bronze dans lequel nous les avons battus, je ne pense pas qu’ils aient essayé de ne pas gagner pour ne pas nous donner de signaux, donc je suis convaincu qu’ici aussi nous jouerons sur un pied d’égalité ».

Bien commencer

Il sera essentiel de repartir du bon pied dès le premier match : « Le Venezuela est un point d’interrogation car nous n’avons pas été en mesure de repérer en profondeur. Nous affronterons certainement le premier match contre eux avec ce qui, selon moi et mon personnel, sera la meilleure équipe, en se concentrant sur une plate-forme qui peut nous donner de la sécurité et en utilisant peut-être nos quatre lanceurs. Quand on joue, contre n’importe quel adversaire, il faut toujours commencer avec la meilleure équipe et, si nécessaire, faire des choix différents au cours du match, mais il ne faut jamais sous-estimer personne et il ne faut même pas donner de matchs, car nous savons très bien que tout peut arriver en sept manches : lors du match amical de jeudi contre l’Université d’Alabama, nous avons fait d’excellentes manches mais nous n’avons pas toujours capitalisé et cela peut arriver à n’importe qui, même au Japon ».

Premier lancement pour Navarria

L’épéiste frioulane Mara Navarria, originaire d’Udine, en attente de ses Championnats du monde à Milan, effectuera le premier lancer de célébration d’Italie-Venezuela à Castions di Strada (UD) à 20 ans. Elle est l’ambassadrice du Frioul.



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