Cela se termine 27-12 : trois essais contre deux pour les hôtes de la Coupe du Monde contre les Teros, émouvants pour leur esprit et leur grande combativité, clôturant le match en attaque.
La France a gagné, mais l’Uruguay a été le véritable vainqueur du match à Lille. Le deuxième match des hôtes de la Coupe du Monde de Rugby se termine 27-12. Après le succès face aux All Blacks lors de leurs débuts (27-13), l’équipe du coach Galthie reprend ainsi les commandes de la poule A, mais avec 8 points, soit seulement +3 sur l’Italie. Pas aussi prévisible, compte tenu de l’adversaire de Lille. Au lieu de cela, l’Uruguay de l’entraîneur Esteban Meneses a surpris et tenu le coup face à un rival avec lequel, sur le papier, il n’y avait pas grand-chose à faire. Trois buts à deux : c’est fini. Les Teros retrouveront l’action mercredi à Nice contre l’Italie. Ce ne sera pas facile, comme contre la France : les Azzurri devront interpréter le match avec la plus grande attention et concentration.
Présidents
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Dans les tribunes lilloises se trouvent également les deux présidents de la République, Emmanuel Macron et Luis Lacalle Pou. Après la place avec laquelle dès la 3ème minute Melvyn Jaminet ouvre le score, dès la 6ème minute il conclut un joli coup d’avance et rapidement, servi par un coup de pied latéral de Felipe Etcheverry, l’ailier Nicolas Freitas profite de l’indécision de Jaminet, avec un kick l’anticipe et étend le ballon vers le drapeau, puis fond sur lui pour l’écraser. La réaction des Bleus, sur le terrain avec une formation révolutionnée par rapport aux débuts, est très violente, et se concrétise avec le but d’Antoine Hastoy, qui sur la passe courte de Maxime Lucu trouve un trou entre deux maillots jaunes et s’engouffre dans le but. Jaminet convertit puis marque un coup franc. A la 27ème minute, un tacle brouillon sur le milieu Santiago Arata coûte un carton jaune à Romain Taofifenua : le coup de coude au visage est violent, mais aussi provoqué par un tacle quasi simultané qui déplace le numéro 9 uruguayen, le mettant en collision avec la deuxième ligne. , qui cherche en plus à descendre bas et donc le jaune reste jaune. L’Uruguay joue un match agressif, avec une excellente intensité : évidemment à un rythme très élevé, les défauts techniques ne manquent pas (ballons lâchés, fausses touches, coups de pied imprécis), mais l’équipe de Meneses confirme qu’elle est bien préparée physiquement, très féroce dans le jeu. décomposé et organisé, dans sa simplicité, défensif et offensif. La 34ème minute fait frissonner les supporters de Piere-Mauroy: d’une touche à 5 mètres, dans la première phase, Etcheverry vole dans le but, mais ce qui ouvre la voie à l’ouverture uruguayenne, c’est un blocage irrégulier du centre Tomas Inciarte. Le 13-5 auquel on accède à la mi-temps convient très bien aux Français.
les erreurs
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Le début de seconde période a vu les Teros ouvrir des espaces dangereux dans les 22 français, mais de petites erreurs les ont pénalisés. La France manque une place avec Jaminet et voit l’essai de Gabin Villière refusé, lancé par une touche d’épaule involontaire d’Anthony Jelonch. En revanche, l’essai de Baltazar Amaya à la 53e minute a été bon et spectaculaire : d’une possession bien défendue par les attaquants juste à l’extérieur de la 22e minute, un ballon rapide est sorti d’Etcheverry au fond, qui a évité trois Français et s’est envolé pour écraser. . Etcheverry le convertit pour l’incroyable -1, mais la chance aide immédiatement les Bleus : Etcheverry frappe un coéquipier pour tenter de libérer le 22, Peto Mauvaka se jette sur le ballon et le solide talonneur perce sous les poteaux (Jaminet convertit). Un autre ballon tombé au sol alors que le maul avançait à 5 mètres a coûté une grosse occasion aux Uruguayens à la 67e minute, mais peu de temps après, incroyablement, la même chose est arrivée aux Français à 10 mètres. A la 73e minute, c’est l’ailier de 20 ans Louis Bielle-Barrey qui a assuré la victoire, dégagé largement sur la gauche par une action avancée précise de l’avant et par les belles mains d’Hastoy (Jaminet transformé). L’Uruguay se rapproche généreusement des 22 adverses, il peut même lancer quatre touches très profondes, mais entre lancers et efforts désastreux, il n’arrive plus à en tirer quoi que ce soit.
14 septembre 2023 (modifié le 14 septembre 2023 | 23h55)
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