4 novembre 1944. Les Allemands perdent rapidement du terrain dans le Brabant occidental. Ils évacuent via les ponts de Moerdijk et avec des navires de la marine. Une petite partie reste sur place pour riposter. Les avions alliés tirent sur ces troupes.
À l’automne 1944, la majeure partie du Brabant est libérée. Il y a eu de nombreuses victimes et d’importants dégâts. Sur Omroep Brabant, vous pouvez lire chaque jour ce qui s’est passé il y a exactement quatre-vingts ans.
L’arrière-garde du Kampfgruppe Chill traverse Dinteloord. On estime que 1 600 Allemands vivent dans le village et les vergers qui l’entourent, avec des chevaux et des véhicules. Il y a des postes d’observation dans les clochers de l’église de Dinteloord qui surveillent l’avancée des libérateurs.
C’est pourquoi les Alliés considèrent les positions allemandes à Dinteloord comme des cibles légitimes. Des raids aériens s’ensuivent. Viennent d’abord 24 Spitfire. Cela sera suivi de 12 autres typhons. Ils lancent des bombes lourdes et tirent une centaine de roquettes sur le village.
« Extrêmement réussi »
Trois clochers d’église sont détruits. La Voorstraat se transforme en ruine. Plusieurs Allemands meurent. Les résidents meurent également. Le nombre exact n’a jamais été établi, mais on évoque aujourd’hui un certain nombre de 50 décès à Dinteloord : hommes, femmes, enfants. UN « mission extrêmement réussie »les Alliés appellent le raid aérien.
L’armée de l’air est très active, de Dinteloord à Wagenberg. Pas moins de 172 000 kilos de bombes et de missiles sont largués et tirés.
Zevenbergen est également bombardée. Des avions alliés bombardent entre autres un dépôt de munitions allemand. Des dizaines de bombes, dont des bombes de 1 000 livres, explosent sur et autour de la cible.
Cave pleine
Zevenbergen est toujours sous le feu des obus pendant ces jours de libération. La commune compte environ 8 600 habitants. Ils passent des jours dans des abris anti-aériens. Également dans la grande cave située sous l’église catholique Saint-Barthélemy : au moins des centaines de personnes, mais selon certaines sources jusqu’à 2 700 habitants.
Les Allemands font sauter la tour. Cela se termine bien. La tour tombe sur la rue et non sur l’église et la cave en contrebas.
L’église réformée Catherine, de l’autre côté du marché, a également subi de lourds dégâts.
Ces jours-ci, plusieurs dizaines de civils sont tués dans les bombardements et les bombardements à Zevenbergen.
Là aussi, les chiffres varient considérablement après toutes ces années. De 65 morts à plus de 100. Le chanoine de Moerdijk le chiffre à 89 morts. Certaines victimes finissent dans une fosse commune après la bataille.
Il y a également de nouveau des bombardements sur Klundert, qui font encore plus de victimes. Des Spitfire avec des pilotes norvégiens attaquent. Les incendies éclatent partout. Ils détruisent une grande partie de la ville.
Les pompiers de l’armée britannique d’Anvers viennent aider à éteindre l’incendie. La moitié des quelque cinq mille habitants sont sans abri. La mairie vieille de plusieurs siècles a été épargnée.
Combats près de Klundert
Les Américains approchent juste au sud de Klundert. Les Allemands attaquent depuis Klundert. Au moins 27 hommes des Timberwolves ont été tués.
Mais ils repoussent les Allemands. Le soir, ils atteignent les limites de Klundert et Zevenbergen. Langeweg est également libéré.
Château d’eau
Welberg tombe aux mains des Alliés. La bataille coûte la vie à une soixantaine de soldats alliés. Le nombre d’Allemands tués se compte par dizaines. Trente habitants ne survivent pas non plus à la bataille. Le village a été en grande partie détruit.
La ville voisine de Steenbergen est également libérée. Dommages ici aussi : l’église de Gummarus et le château d’eau ont été détruits.
Les Polonais avancent depuis Den Hout et libèrent Wagenberg et Terheijden. En Made les Allemands refusent de se rendre. Des chars lance-flammes britanniques arrivent en soutien. Les crocodiles traversent le village.
Les équipes ont incendié de nombreuses maisons. Cela brise la résistance allemande. Made a été libéré. Mais Made et les villages voisins perdent aujourd’hui de nombreux habitants dans la violence de la guerre.
Retrait majeur
Les Allemands reculent davantage vers le pont Moerdijk. Ils forment une ligne à Zevenbergschen Hoek.
À la tombée de la nuit, de nombreux Allemands disparaissent du champ de bataille brabançon. Ils se replient sur les ponts de Moerdijk. Peut-être que jusqu’à 26 canons mobiles pourraient être mis en sécurité. Les petites unités sont laissées pour compte.
Après le bombardement de Dinteloord, les Allemands sont piégés. C’est pourquoi une évacuation de 29 bateaux est prévue depuis le port de Dintelsas.
La dernière poche de résistance allemande près de Den Bosch risque également de tomber. Les Écossais lancent une attaque contre les positions allemandes à Drunen et Nieuwkuijk, derrière le canal de drainage, le canal de Drongelens.
Drunen
Dans la soirée du 4 novembre, Drunen subit un bombardement d’artillerie dévastateur de quatre-vingt-dix chars alliés et de deux cents canons. Le résultat est un village détruit avec 32 morts civils, dont le médecin.
Un peu au nord, les habitants de Heusden se trouvent dans des abris anti-aériens. Egalement dans l’ancien hôtel de ville. Plus de deux cents habitants s’y cachent pour échapper aux bombardements du soir et de la nuit.
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