Il faudra encore plus de temps avant que des éclaircissements soient apportés sur les nouveaux projets du gouvernement en matière d’azote. Au début de cette semaine, le cabinet n’est pas parvenu à se mettre d’accord sur les plans de la ministre de l’Agriculture Femke Wiersma (BBB). On ne sait pas encore pourquoi aucun accord n’a été conclu.
Le gouvernement avait précédemment annulé les 20 milliards d’euros destinés aux plans que devaient élaborer les provinces dans les domaines de l’azote, de la biodiversité et de la qualité de l’eau. La province reste responsable de la réalisation de ces objectifs, mais nous attendons toujours une nouvelle politique et un financement supplémentaire de La Haye.
Innovation
Certains détails sur cette nouvelle politique ont déjà fuité. RTL Nieuws a déjà expliqué comment le ministre souhaite répartir les 5 milliards d’euros de l’accord principal. La moitié de cet argent doit être consacrée à des innovations réduisant les émissions d’azote, telles que de nouveaux systèmes de logement et d’autres mesures expérimentales.
Le fait que le gouvernement se concentre sur l’innovation n’est pas une nouveauté en soi. « L’accord de coalition indique très clairement que nous voulons parvenir à une réduction des émissions d’azote grâce à l’innovation », a déclaré lundi soir le ministre Wiersma à l’issue du conseil des ministres. Lors du prochain conseil des ministres, vendredi prochain, elle pourra à nouveau tenter de convaincre ses collègues.
Outre l’innovation, le ministre souhaite allouer un milliard d’euros à un nouveau dispositif de rachat volontaire pour les agriculteurs qui souhaitent s’arrêter. Ce dispositif devrait démarrer dès l’année prochaine. En outre, 500 millions d’euros ont été réservés aux mesures contre la crise du fumier et 450 millions pour, entre autres, les détecteurs PAS, les jeunes agriculteurs et un nouveau système de calcul de l’azote. La ministre dispose de 750 millions d’euros dans ses projets en matière de politique de la nature.
La province réévalue sa propre approche
Entre-temps, la province travaille sur sa propre politique en matière d’azote. Les mesures actuelles ne suffisent pas à atteindre les objectifs fixés. Il faut donc faire davantage. Par exemple, l’exécutif provincial souhaite adhérer au système national d’achat et des zones d’émission autour des réserves naturelles sont à l’étude. La circulation ne serait plus autorisée dans un rayon de, par exemple, cinq kilomètres autour des réserves naturelles. Les réserves naturelles doivent également se voir attribuer leurs propres objectifs en matière d’azote.
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Le Conseil estime néanmoins qu’une politique nationale est nécessaire de toute urgence. «Une grande partie de l’azote qui précipite dans les zones Natura 2000 du Brabant ne vient pas du Brabant», explique la représentante de l’azote Wilma Dirken (VVD). « C’est pourquoi une politique gouvernementale globale est nécessaire pour réduire plus rapidement les émissions d’azote. Ce n’est qu’à cette condition que nous pourrons accorder plus rapidement les autorisations dans le Brabant.»
La députée Hagar Roijackers (GroenLinks), responsable de l’approche nature, environnement et zones rurales, ajoute : « Dans le Brabant, nous attendons l’approche définitive nature et azote. Ce paquet est absolument nécessaire pour réduire la « couverture d’azote », poursuivre la nécessaire restauration de la nature et offrir une perspective d’avenir durable à nos agriculteurs brabançons.
Point lumineux
Lundi soir, il y a eu un petit coup de pouce en provenance de La Haye. Les provinces reçoivent 1,3 milliard d’euros pour la conservation de la nature. Le Brabant peut compter sur cette cagnotte de 138,4 millions d’euros jusqu’en 2027 pour les mesures en faveur de la nature et de 40 millions d’euros jusqu’en 2032 pour la gestion forestière. Cet argent est utilisé pour soulager et restaurer la nature vulnérable de la province.
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