Attanasio, voici où en est l’enquête trois ans après l’assassinat de l’ambassadeur

Il y a exactement trois ans, le 22 février 2021, l’ambassadeur d’Italie en République démocratique du Congo Luca Attanasiole policier qui lui servait d’escorte Vittorio Iacovacci et le pilote du Programme Alimentaire Mondial Mustapha Milambo ils ont été tués dans une embuscade, une tentative d’enlèvement dramatique dans la zone du Parc National des Virunga, à proximité du village de Kibumba, à proximité de la ville de Goma.

Un groupe de bandits locaux composé d’au moins cinq personnes, condamnés par la suite à la prison à vie au Congo, bloqué le convoi à bord duquel voyageait le diplomate. Le gang a demandé cinquante mille dollars pour obtenir le « pass ». De l’argent qui n’était cependant pas disponible pour les personnes qui se trouvaient à bord des jeeps. La tentative d’enlèvement s’est donc terminée tragiquement.

«Aujourd’hui, je veux me souvenir avec émotion de l’ambassadeur Luca Attanasio et du carabinier Vittorio Iacovacci, à l’occasion du troisième anniversaire de leur mort tragique. Deux serviteurs de l’État qui, avec dévouement et engagement, ont honoré l’Italie jusqu’au sacrifice extrême », a écrit le ministre des Affaires étrangères. Antonio Tajani.

Le magistrat de Rome : aucun coupable pour la mort d’Attanasio, le procès est ignoré

Pour les familles des victimes, cette année est un anniversaire particulièrement amer. En effet, la décision de la magistrate romaine Marisa Mosetti d’ordonner le pas de place pour continuer pour les deux responsables du PAM, une agence de l’ONU, Rocco Léone Et Mansour Luguru Rwagaza qui ont été accusés d’homicide involontaire. La raison? Absence de compétence liée à l’immunité diplomatique. L’ordonnance du Gup a donc mis un terme à une procédure qui connaissait des ralentissements liés justement au « statut » des deux prévenus.

Les deux responsables du PAM ont été accusés par le procureur adjoint, Sergio Colaiocco, d’avoir « faussement certifié, afin d’obtenir l’autorisation des bureaux locaux du Département de sécurité de l’ONU, en indiquant dans la demande d’autorisation pour la mission, au lieu des noms des L’ambassadeur Attanasio et le carabinier Iacovacci et ceux de deux employés du Pam, de manière à tromper les bureaux sur la composition réelle du convoi et ce, puisqu’ils n’avaient pas transmis la demande, comme l’exigent les protocoles de l’ONU, au moins 72 heures auparavant.



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