Athlétique, quelle malchance. Joao Felix ne suffit pas, Elanga entre et sauve United

L’équipe de Simeone domine longtemps, marque et frappe deux barres transversales. Mais à 10 minutes de la fin une erreur de Reinildo a permis au Suédois d’égaliser

Manchester United remercie Elanga qui entre à la 75e minute et peu de temps après fait match nul un match que l’Atletico Madrid avait en main et méritait de gagner (un but, deux barres et domination du jeu pendant de longues périodes). Simeone se mange les mains, le retour en Angleterre après ce 1-1 est plus difficile.

domination athlétique

La fureur compétitive de l’Atletico Madrid se voit dès les premières secondes. Pression asphyxiante, recherche obsessionnelle du ballon, agressivité dans toutes les zones du terrain. Dans ce tourbillon, Manchester United est immédiatement perdu, ses joueurs semblent presque rétrécir par rapport aux adversaires sauvages. Ce n’est donc pas un hasard si après 7 minutes l’équipe de Simeone est en tête : un centre sur corner de Renan Lodi et une tête de Joao Felix, le ballon heurtant le poteau et passant derrière De Gea, cloué sur la ligne de porte. La réaction des Anglais est timide, le tour de balle mièvre. Des quelques attaques, jamais vraiment dangereuses, United ne parvient à serrer que quelques corners. L’Atletico fait monter et descendre la pression à volonté et au milieu du terrain Kondogbia étouffe Pogba, qui quand il ne perd pas de ballons les gaspille avec des jeux erratiques ou prévisibles. Cristiano Ronaldo est submergé de huées et frappe, dans certains cas, brutalement. CR7 proteste, demande des cartons jaunes, sans toutefois obtenir « justice » de l’arbitre. Dans les dix dernières minutes, l’Atletico Madrid a créé les bases d’un doublé qui aurait été mérité, mais qui n’est pas arrivé car la tête de Vrsaljko a percuté la barre transversale, avec la déviation décisive de Lindelof.

Pogba n’est pas là

En deuxième mi-temps, Manchester devrait être plus agressif et moins passif que celui vu en première mi-temps. Quelque chose se voit, plus dans la combativité que dans les idées. Le match s’échauffe et l’arbitre, qui avait attendu la première mi-temps pour récupérer le premier carton, brandit à plusieurs reprises des cartons jaunes (quatre entre 50′ et 65′). Rangnick en change trois d’un coup : à l’extérieur de Pogba (agacé, mais aussi indéfendable), Lindelof et Shaw, à l’intérieur de Matic, Wan-Bissaka et Telles. Ronaldo, qui avait toujours marqué en Ligue des champions cette année quand il était sur le terrain, n’est jamais mis en position de faire mal et quand il en a l’occasion (sur coup franc) il gaspille mal. L’Atlético pense pouvoir tenir le coup, mais une erreur de Reinildo permet à Manchester d’égaliser, Elanga entrant à peine sur le terrain (80′). C’est une moquerie pour Simeone, qui pourrait lui coûter cher à son retour en Angleterre. Le deuxième coup de barre transversale en finale par Griezmann ne fait qu’augmenter les regrets de l’entraîneur.



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