Asvis, la manœuvre ne contribue pas à la mise en œuvre de la stratégie nationale de développement durable


La loi devrait contribuer à rattraper les retards dans l’Agenda 2030

Selon Asvis, la loi de finances «devrait avoir pour priorité de contribuer à rattraper les sérieux retards accumulés par l’Italie par rapport à l’Agenda 2030 et aux autres engagements européens, mais le texte en discussion ne va pas dans cette direction. Les mesures expansionnistes présentes dans le projet de loi ont un horizon temporel limité à 2024, comme dans le cas de la réduction du coin fiscal pour ceux qui gagnent jusqu’à 35 mille euros par an et de l’unification des deux premières tranches de l’Irpef, avec un taux unique à 23% pour les revenus jusqu’à 28 mille euros ».

Les impôts augmentent, impactant les groupes les plus vulnérables

« Parallèlement, il existe diverses taxes qui augmenteront à partir de 2024 et qui auront un impact surtout sur les couches les plus vulnérables de la population : augmentation de la TVA de 5% à 10% sur les produits pour enfants et d’hygiène féminine et pour la taxe de séjour. Nous notons également le nouveau report de l’entrée en vigueur de la taxe sur le plastique et le sucre au 1er juillet 2024″.

Les dépenses de santé sont réduites

« Même si sur le plan des dépenses, certaines mesures sont envisagées en faveur des familles, notamment le soutien à la parentalité et à la natalité (congé parental, augmentation des primes à l’école maternelle, exonération fiscale pour les travailleurs ayant deux enfants – récemment ramenés à un an – et de plus d’un an) trois enfants), les dépenses de santé (qui augmenteront de 3 milliards en 2024, 4 milliards en 2025 et 4,2 milliards à partir de 2026), sont réduites de 1,9% en termes réels, une baisse qui s’ajoute à celle de 1,7% intervenue en 2023″, rapporte Asvis.

Infrastructure : fonds uniquement pour le pont de Messine

En ce qui concerne les investissements dans les infrastructures, « la seule intervention pour laquelle des ressources importantes sont allouées est celle pour la construction du pont sur le détroit de Messine, tandis que les besoins découlant de la poursuite des mesures présentes dans le Plan National de Relance et de Résilience (Pnrr) sont ignorés. ) et dans le Plan National Complémentaire (Pnc), c’est-à-dire les interventions à long terme dans des secteurs clés (eau, connexions pour le système de mobilité, etc.) essentielles pour combler les lacunes infrastructurelles bien connues dont souffre l’Italie, même dans comparaison avec les concurrents internationaux ». En outre, observe Asvis, «aucune allocation n’est prévue pour augmenter le pourcentage du revenu national brut alloué à l’aide publique au développement, qui devrait atteindre 0,7% d’ici 2030 et qui est aujourd’hui bloqué à 0,3%. À ce déficit s’ajoute l’intention, rapportée par certains médias, de déplacer une grande partie des ressources du Fonds climatique italien (70%) vers les pays africains, dans le cadre du soi-disant Plan Mattei ».



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