Joie à Dwingeloo maintenant que le dépôt de munitions ne posera aucun problème à leurs radiotélescopes. La construction du dépôt de munitions pourrait provoquer des perturbations. La menace n’est pas encore écartée, car la Défense étudie d’autres options, comme l’extension du site d’atterrissage des hélicoptères et le vol de drones près d’Assen et Havelte.
Il y a de petites antennes dans toute la Drenthe qui appartiennent au mégatélescope LOFAR. Le « cœur » du LOFAR se trouve dans la commune de Borger-Odoorn, l’une des zones de recherche abandonnées pour le nouveau stockage de munitions. “Nous en sommes satisfaits, mais c’est aussi surtout une bonne nouvelle pour l’environnement”, déclare le porte-parole d’ASTRON, la société qui gère LOFAR.
ASTRON ne resta pas assis. L’Institut néerlandais de radioastronomie a soumis son avis. Il s’agit d’une réponse et d’une opinion officielles sur le plan. Cela indique à quel point leurs instruments sont sensibles et c’est pourquoi une zone spéciale autour du LOFAR a été établie par la province et la municipalité.
Les activités susceptibles de provoquer des interférences radio ne sont pas autorisées dans cette zone de protection. Cela signifie que les parcs solaires et les éoliennes à proximité de LOFAR doivent respecter des règles strictes. Selon ASTRON, la Défense devait respecter les mêmes règles.
“Le dépôt de munitions n’était qu’une des propositions. Nous discuterons des autres options avec la Défense”, précise ASTRON. Une extension du site d’atterrissage des hélicoptères et l’utilisation de davantage de drones à Assen et Havelte sont également possibles. Cela peut provoquer des perturbations si importantes que les données deviennent totalement inutilisables et sont donc perdues. Le nombre de vols est actuellement limité, mais s’ils augmentent, des problèmes surgiront.
Borger-Odoorn a également soumis un avis. En réponse à la position de la municipalité, le ministère a mis en place une structure de concertation. “Ces consultations ont eu lieu régulièrement entre les responsables et administrateurs du ministère, des provinces et des communes concernées.” informer la municipalité.
Borger-Odoorn considère ces conversations de manière positive, mais il reste à deviner si cela a réellement fait la différence. “Nous avons pu faire comprendre clairement à la Défense ce que nous pensons des projets. En outre, nous avons toujours essayé d’entrer en contact le mieux possible avec les acteurs de notre région, comme les résidents locaux et les intérêts du village.”