Association Asser en Ukraine pour distribuer des colis alimentaires : « Pas d’argent pour la nourriture avec un homme au front »

Avec des milliers d’euros en Ukraine, pour ensuite convertir cette somme en colis alimentaires. Cette semaine, Henk Pruim et Cor Verkade partiront vers l’ouest du pays avec un groupe de volontaires de l’organisation Assen for Ukraine pour approvisionner le village de Barkasovo en produits alimentaires.

La fondation s’engage depuis plus de dix ans auprès de la communauté locale de la ville de Barkasovo. Par exemple, ils y ont déjà construit une école et ont envoyé de la nourriture via des transports de secours. Mais cette dernière est devenue trop compliquée depuis le début de la guerre. « Les règles sont de plus en plus strictes concernant le transport des choses là-bas. Nous nous concentrons désormais davantage sur l’argent », déclare Pruim dans l’émission RTV Drenthe. Cassata.

C’est pourquoi la fondation a lancé une campagne de dons et a récolté 13 000 euros. « Drenthe merci », dit Verkade. « Grâce à l’argent, nous pouvons aider de manière beaucoup plus ciblée et soutenir l’économie locale. Nous y allons donc maintenant avec de l’argent et y faisons beaucoup de courses », explique son partenaire Pruim.

Les colis alimentaires sont donc achetés en Ukraine. « Nous allons chez le grossiste là-bas et nous lui disons : ‘Tant de pommes de terre à la boue, de macaronis, de riz’. » Les destinataires des colis alimentaires reçoivent également des poulets vivants. « Notre interlocuteur là-bas a une grange pleine de poulets. Le Parti des Animaux n’en sera pas très content, mais les gens qui n’ont pas de nourriture seront très heureux d’avoir à nouveau quelque chose dans l’estomac. »

Bien que le village ne soit pas situé dans une zone de conflit directe, les besoins sont également criants dans l’ouest de l’Ukraine. « Si votre mari est au front et ne travaille pas, vous n’avez pas d’argent pour acheter de la nourriture. En plus, les prix augmentent, alors vous êtes déjà 2-0 en retard. »

Alors que la guerre en Ukraine dure depuis près de deux ans, les conditions de vie dans le village se détériorent. Les messages sont donc accueillis à bras ouverts. « Ils sont vraiment contents quand nous arrivons. À la fin, ils repartent avec une poussette qui peut encore bouger, pleine de choses. Puis ils se bousculent en disant ‘wow' », raconte Verkade. « C’est un travail très gratifiant », ajoute Pruim. Nous y apportons quelque chose, mais vous y recevez aussi quelque chose. La satisfaction, la gratitude que vous obtenez. Cela ne fait que donner de la motivation pour continuer. »



ttn-fr-41