Assises : la victime présumée de viol témoigne à huis clos


Assises : la victime présumée de viol témoigne à huis clos

Le photographe Jeroen Verstraete a affirmé à l’époque que le contact sexuel était avec consentement mutuel.

Alexander D. a tué son ex-petite amie Maïlys Descamps (18 ans) et ses grands-parents Gery Cappon (68 ans) et Marie-José Vanleene (64 ans) le 25 juillet 2017 à Moere. La veille au soir, il avait déjà privé Jeroen Verstraete de sa vie à Sint-Amandsberg. Selon l’accusé, Maïlys lui aurait dit avoir été violée par le photographe amateur environ deux ans plus tôt. Pendant cette période, Verstraete a fait des séances photo épicées avec la jeune fille.

pas de condamnation

Au cours du procès, un détective a déclaré que Verstraete était connu dans la base de données de la police pour des actes de viol. Il s’est avéré qu’il s’agissait d’une plainte déposée en 2004 par une jeune fille de 15 ans. Selon l’enquêteur, Verstraete a avoué qu’il y avait eu des contacts sexuels, mais a déclaré que tout s’était fait d’un commun accord. Il n’y a pas eu de condamnation.

Hier, la défense a demandé d’ajouter l’ancien dossier au dossier du meurtre. Le ministère public a également accepté. En outre, le tribunal a décidé d’appeler la victime présumée du viol comme témoin. En début d’audience, le procureur Serge Malefason a demandé que les témoignages soient gardés à huis clos. Après tout, il s’agit de faits datant de l’époque où elle était encore mineure. Aucune partie ne s’est opposée à la demande du ministère public.

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