À Loon, ils sont particulièrement en colère contre la « manière précipitée » dont Assen a poursuivi le déplacement des nids de tours à la fin de l’année dernière, malgré les objections des agriculteurs. Les nids allaient déjà à Loon, alors que les agriculteurs pensaient qu’ils étaient encore en concertation. Par exemple, d’autres consultations suivraient sur un lieu de nidification plus approprié, à proximité des prairies et non à proximité des cultures arables.
Le règlement des dommages fera également l’objet de discussions plus approfondies avec la province. C’est une question d’indemnisation. Mais selon les agriculteurs de Loon, rien de tout cela ne s’est produit. « Nous n’avons vraiment pas l’impression d’être pris au sérieux », était le reproche de Loon. Mais la municipalité donne un autre récit. Les nids de tour n’ont été déplacés que lorsque les agriculteurs ont été informés fin novembre qu’un autre site de nidification alternatif ne convenait pas. Par exemple, l’emplacement suggéré sur le côté sud-est de Loon, près du Meanderdijk, n’est pas dans la trajectoire de vol des tours. Et les propriétaires terriens n’y voient pas non plus de tours.
« Nous avons fait exactement ce qui avait été convenu lors de la concertation du 22 novembre », relève la défense municipale. Il y aurait également été indiqué que les emplacements alternatifs n’étaient plus un problème. Ils avaient déjà fait l’objet d’une enquête. Malgré cela, un lieu proposé par des agriculteurs a été étudié, indique la municipalité.
Selon la municipalité, le fait que les nids se soient immédiatement déplacés vers Loon début décembre et qu’ils n’aient pas attendu une réunion de suivi avec Loon à la mi-décembre était lié à l’approche rapide de la saison de nidification. « L’exécution n’a pas pu être suspendue, car les travaux devaient être terminés bien avant la saison de nidification. »
La municipalité reconnaît qu’elle est confrontée à un «dilemme» avec l’approche tour. D’un côté, il y a les intérêts des habitants qui se plaignent depuis des années, dont le bien-être est gravement atteint. En face, des dégâts aux cultures dans la zone périphérique, qui affectent les activités commerciales des agriculteurs. « Il n’est pas facile de résoudre le problème des tours. La population des tours est protégée et doit être maintenue conformément aux lois et règlements en vigueur. Mais une certaine forme de nuisance est ressentie à chaque endroit. »
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