A Amsterdam, les festivités ont commencé pour le 750ème anniversaire, Rotterdam a célébré les 25 ans du Mediamarkt. Cela ne surprendra personne que la fête à Rotterdam soit beaucoup plus populaire à cette époque. Découvrez les remises élevées qu’ils ont accordées dans la nuit du samedi au dimanche dans la plus grande succursale de la chaîne d’électronique ! Les événements prévisibles qui ont suivi ont rappelé un souvenir d’enfance. Lorsqu’une succursale Eurocinema a ouvert à Arnhem quand j’étais adolescent, on pouvait y aller gratuitement. Nous étions là depuis des heures lorsque l’événement a été annulé parce qu’il était « trop populaire ». Cela s’est terminé par un cinéma couvert d’œufs et de charges provenant de l’unité mobile.
Je n’ai pas eu besoin de voir « l’assaut » de l’agence Mediamarkt, la destruction d’une porte vitrée et l’action de la police pour prédire les prises.
“C’est pourquoi PVV”, a tweeté Geert Wilders avec une photo de la foule émeutière. Ses partisans étaient également consternés. C’était comme si le cœur de Rotterdam avait été arraché, la ville avait été à nouveau détruite, mais cette fois de l’intérieur. Par une cinquième colonne. Aidez-nous, une porte vitrée est cassée dans une agence Mediamarkt ! Une porte vitrée endommagée dans une succursale du Mediamarkt à Rotterdam équivaut à ce que doit ressentir un Français lorsque l’Arc de Triomphe est dégradé. La colère des Romains lorsque les partisans de Feyenoord ont démantelé la fontaine de la Barçaccia en 2015 était rétroactivement palpable. L’ordre public est perturbé, une porte vitrée est brisée, le pays réclame l’interdiction ou mieux les expulsions. La politique symbolique ne peut pas être assez grotesque. Quoi que fasse Carola, la nouvelle maire : cela ne suffira jamais. Que veux-tu dire par enquête ? Le chef du plus grand parti gouvernemental peut facilement identifier les auteurs.
Le Mediamarkt a depuis annoncé que les dégâts n’étaient pas trop graves, que la campagne de rabais était en cours d’évaluation en interne et qu’un petit groupe l’avait gâchée pour la majorité bien intentionnée. Une comparaison avec le hooliganisme dans le football me vient à l’esprit. Là-bas, une petite minorité le ruine depuis des années pour les masses. Dommage que les émeutes n’aient pas eu lieu au Mediamarkt d’Utrecht. La maire Sharon Dijksma aurait alors dû, pour rester cohérente, fermer le Mediamarkt pour quelques soirées shopping en guise de punition. Plus tôt cette année, elle a fait claquer le fouet et refusé aux gens ordinaires un match contre le FC Utrecht. Ils devaient simplement ressentir son pouvoir.
Le vandalisme et les émeutes sont intemporels. Tout cela est très ennuyeux, mais les dégâts durables sont causés par des politiciens qui veulent y imposer des limites.
Marcel van Roosmalen écrit une chronique les lundis et jeudis.