Arrêter de fumer pour le climat : arrêter de fumer pour le climat


Une nouvelle tendance émerge parmi les jeunes débutants et les professionnels : ce que l’on appelle le « démission climatique ». Si une entreprise n’est pas jugée suffisamment respectueuse de l’environnement, ils ont tendance à se détourner et à chercher un emploi dans une entreprise censée avoir une meilleure empreinte carbone.

Les jeunes sont attentifs aux performances ESG

Silke Anger, responsable du domaine de recherche sur les parcours de formation, de qualification et d’emploi à l’Institut du marché du travail et de la recherche professionnelle (IAB), a déclaré au réseau éditorial Allemagne qu’elle pouvait observer comment les jeunes se tournent de plus en plus vers des entreprises et des industries plus respectueuses du climat. . Ce constat est étayé par une étude menée par Paul Polman auprès de 4 000 salariés, qui montre que les jeunes travailleurs en particulier sont disposés à prendre des décisions de carrière basées sur les pratiques environnementales et l’engagement social de l’entreprise. Selon cette étude, une proportion notable de jeunes au Royaume-Uni ont refusé des offres d’emploi en raison de performances ESG (environnementales, sociales et de gouvernance) insuffisantes de la part d’employeurs potentiels. Et cette tendance s’observe également en Allemagne. Une enquête de la Banque européenne d’investissement a montré que pour 81 pour cent des 20 à 29 ans de ce pays, l’attitude d’un employeur potentiel à l’égard du climat est un critère décisif ; Pour 18 pour cent de cette tranche d’âge, la climatisation est en fait le critère le plus important. En revanche, une autre étude du Wirtschaftsjunioren Deutschland montre qu’un bon potentiel de revenus est particulièrement important pour 81 pour cent des 15-25 ans en Allemagne.

Le risque de greenwashing augmente

Les entreprises sont confrontées au défi non seulement d’accroître leurs efforts en matière environnementale, sociale et de gouvernance (ESG), mais également de les communiquer de manière transparente et authentique. Il existe diverses stratégies pour attirer et retenir les talents soucieux du climat, notamment l’adoption de pratiques commerciales durables, le lien entre la rémunération des dirigeants et la réalisation des objectifs ESG et la fourniture de ressources permettant aux employés de prendre plus facilement des décisions plus respectueuses de l’environnement dans leur vie professionnelle quotidienne. Dans un marché où la pression est croissante sur les entreprises pour qu’elles adoptent des pratiques commerciales respectueuses de l’environnement, on constate également une augmentation du greenwashing – un phénomène dans lequel les entreprises se présentent comme plus vertes qu’elles ne le sont en réalité.

L’UE renforce les règles contre le greenwashing

Pour résoudre le problème du greenwashing, l’Union européenne a récemment introduit une nouvelle législation. La « directive sur les allégations vertes » stipule qu’à l’avenir, les labels de durabilité ne pourront être utilisés sur les produits que s’ils ont été clairement certifiés par une agence gouvernementale. En outre, il sera interdit de promouvoir un produit comme étant « neutre pour le climat » si cette allégation repose uniquement sur la compensation des émissions par des mesures de compensation prises ailleurs. Cette pratique de « compensation » permettait auparavant aux entreprises de compenser leurs propres émissions en investissant dans des projets climatiques dans d’autres pays ou régions et de se présenter comme neutres sur le plan climatique. L’Union européenne considère cela comme trompeur pour les consommateurs et, avec la nouvelle directive, interdit cette pratique à l’avenir afin de garantir une communication plus transparente et honnête en matière de respect de l’environnement et de neutralité climatique.

Equipe éditoriale finanzen.net



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