Arnold découvre des couleuvres dans son placard à compteurs chez lui à Eelde et le laisse ainsi

Lorsqu’ils sont entrés en contact avec les voisins et que l’amour pour la flore et la faune est rapidement devenu un intérêt commun, une graine a été plantée. Non seulement au sens figuré, mais aussi au sens propre. «Nous avons commencé à créer une réserve naturelle dans le secteur, car nous pensons aussi que c’est important pour la prochaine génération», explique Pilon. Son fils est également biologiste, tandis que le partenaire de sa fille est issu d’une famille de biologistes. Bref, les connaissances ne manquent pas.

Et pas seulement, car l’enthousiasme de la famille Pilon et de ses voisins était contagieux. D’autres riverains ont également pris goût à la préservation de la biodiversité. « Des jardins de cueillette ont été créés, des initiatives à petite échelle ont été mises en place, des haies ont été installées, des arbres ont été plantés et des espèces végétales indigènes ont été ajoutées. Quand je regarde ce qui s’est passé depuis que nous avons emménagé ici, c’est vraiment génial. « 

Pendant que les avions décollent et atterrissent à 300 mètres à vol d’oiseau, Zuideinde est devenue un eldorado de la flore et de la faune. Environ dix à douze habitants, possédant ensemble 15 hectares de terrain, s’engagent désormais en faveur de la biodiversité à Eelde-Zuid.

« Les autres personnes qui ont aidé se sont jointes au fil des années et ont choisi consciemment le calme et l’espace. Certaines familles de Zuideinde y vivent depuis des générations. Il s’agit souvent à l’origine d’agriculteurs de Drenthe avec de petites entreprises qui n’étaient pas aisées. Les développements des dernières décennies ont aux dépens de leur entreprise, mais ici, ils peuvent continuer leur passe-temps à petite échelle. Une bénédiction déguisée.

Pilon lui-même est également d’origine agricole. Il ne laisse pas passer une journée pour profiter de la nature et ses voisins ressentent la même chose. Ce fut une grande consternation lorsqu’un nouvel habitant local décida, en période de corona, de construire une barrière en bois pour relier deux parcelles de terrain, se souvient Pilon. « Wow, ça a fait un peu de bruit. Un journal local s’en est occupé et par la suite, six cents réponses ont été reçues de personnes qui voulaient aider à la reconstruction. Six cents », se réjouit Pilon. « Vraiment réconfortant. »

En savoir plus sous la photo



ttn-fr-41