Arbitres et VAR, on n’y est pas : trop d’erreurs et de confusion sur les pilons, tout ce qui ne va pas


Les oublis et les vulnérabilités en Serie A et en Coupe d’Italie, les vrais ou « faux » penaltys, le manque d’uniformité, le pied qui fait débat : tout le pire de ce début de saison

Journaliste

9 octobre – 10h32 -MILAN

Des erreurs, des fautes graves, des sifflets précoces et précipités, des visions qui pourraient devenir futuristes mais qui sont tout simplement forcées. Au cours des sept premières journées du championnat, ainsi qu’en Coupe d’Italie, 16 erreurs et plusieurs autres choses ont mal tourné. Le VAR a également commis une erreur (effleurement de Lazovic par Sergi Roberto) mais – il faut le dire – a également fait amende honorable. Et puis, la différence (ou écart) dans l’évaluation du fameux piétinement : pourquoi à Monza-Roma n’était-ce pas un penalty, comme à Naples-Monza (Bianco sur Di Lorenzo), et à Côme-Vérone oui pour un léger coup dans le coin ?

Et c’est tout de suite le Var

L’histoire commence évidemment dès le premier jour qui avait déjà connu plusieurs « black-out ». A Milan-Turin, Maresca a raté un but de Toro parce que l’horloge « Goal Line Technology » n’a pas reçu l’impulsion. Le problème est que Maresca lui-même ne remarque pas l’entrée de Coco bien avant la chute de Morata : il donne un penalty, mais Doveri (Var) remet tout dans le bon sens. Le VAR remet souvent les morceaux en place, mais les étale parfois encore plus.

Pestone : sera-t-il révisé ?

Prenons Côme-Vérone lors de la sixième journée : l’arbitre est Giua et il y a deux situations qui ne conviennent pas au cours des événements. VAR Marini s’en mêle : ceci dit, le double jaune pour Suslov n’a aucun sens, cette touche dans la surface entre Sergi Roberto et Lazovic déclenche l’appel du directeur de match au VAR : ce qui donne un penalty, mais quel penalty ce n’est pas. Giua n’a pas bien vu même lors de la quatrième journée, quand à Gênes-Rome, il n’a pas accordé de penalty en raison d’un piétinement évident de De Winter sur Dybala. Et le VAR n’est pas intervenu. A Monza-Roma : selon l’arbitre La Penna, le joueur de la Roma Baldanzi ne mérite pas le penalty car ils lèvent tous les deux les yeux. C’est la lecture donnée par l’arbitre et le VAR avec laquelle certains sont d’accord, mais il y a aussi ceux qui soutiennent que « si c’est un piétinement, c’est une faute ». Mais aujourd’hui le problème commence à exister : il doit y avoir un cheminement d’intentionnalité. Autre piétinement : Tavares à Dodò sur la ligne de fond, vu par Var (Abyss). Et puis Di Bello qui ne montre le jaune qu’à Coulibaly dans Bologne-Parme, corrigé ensuite par Var Mazzoleni.

Sifflet et 2ème jaune

Cela dit, nous avons également vu deux passes en retrait claires (Di Bello a laissé passer Barba à Cagliari-Côme, Doveri a laissé passer Olivera à Juventus-Napoli), nous voici à la quatrième journée. Pairetto s’excusera mais l’erreur d’avoir étranglé l’avance de Monza avec un coup de sifflet pour la faute de De Vrji sur Mota était assez grosse ; à Turin-Lecce, Colombo aurait pu sanctionner Pierret du 2ème carton jaune (quelques minutes après le premier) pour une faute sur Ricci à la 25ème minute. Cela n’a pas été fait. En parlant de Turin : même en Coupe d’Italie, il y avait des signes difficiles, par exemple à Palerme-Naples (le contact Caprile-Le Douaron était un penalty), tandis qu’à Turin-Empoli (Ghersini) la sortie de Seghetti sur Adams, qui avait auparavant reçoit un coup de De Sciglio (qui capte le pied puis le ballon).

Rossi

Et les cartons rouges ? Augmenté, oh oui. A Empoli-Juventus, Di Bello a négligé (y compris VAR) le coup de tête de Pellegri à Gatti : le coup aurait été sanctionné par un carton rouge (et pas seulement un carton jaune : le geste, même le contact, ne doit pas être évalué par l’intensité de l’arbitre ). A Milan-Lecce, le match du jeune Bartesaghi a été de courte durée en raison de son tacle sur Banda : l’arbitre Zufferli ne change pas d’avis sur le rouge, mais il y avait des points jaunes et c’est tout.

Dernier

Et nous voici au dernier jour, celui que Rocchi n’a pas aimé. A l’Inter-Torino, l’entrée de Maripan a été corrigée en rouge par Var et Avar (Abisso et Aureliano) dans ce qui aurait dû être immédiatement : rouge direct. Le contact dans la surface en seconde période entre Bastoni et Zapata est très douteux. Ensuite, le bilan de Marinelli (pénalités non vues) sur la chute de Conceiçao dans la surface après une légère touche d’Obert : l’avertissement pour simulation est exagéré. Et cela risque de créer un précédent. Marinelli qui, au cinquième, avait raté (sauvé par La Penna al Var) le coude de Dawidowicz à Sanabria. A Naples-Côme, une poussée à deux mains de Dossena vers Kvara n’a pas été sanctionnée comme elle aurait dû l’être : penalty. Erreurs. Et des écarts, ce qui est peut-être pire…





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